Ça y est ! La décision est prise ! Alexia et moi partons à la conquête du "Cap" ! Afin d'être certains de trouver de la place, nous nous y sommes pris fort à l'avance. C'est en février 2010 que nous avons effectué notre réservation. Nous avons opté pour la semaine du samedi 19 au 26 juin 2010. Nous évitons ainsi les bouchons de juillet-août, ainsi que les vacances scolaires - et donc, les enfants.
Nous apprendrons plus tard que la saison la plus torride (dans tous les sens du terme), se situe entre le 14 juillet et le 15 août. Bien entendu, les prix prennent l'ascenseur, et les réservations deviennent difficiles.
Voici le plan de la partie naturiste du Cap, avec les endroits que nous avons fréquenté :
Nous nous mettons à fouiner. Nous désirons loger dans un endroit plaisant, à l'intérieur de la partie naturiste du Cap d'Agde. Il n’existe qu'un seul hôtel dans la zone : l'hôtel Eve, mais il ne jouit pas une excellente réputation; ses ont l’air d’être quelques peu surévaluées !
Autrement, il ne semble y avoir que des studios ou des appartements à louer (ou à vendre). Nous apprendrons plus tard que la plupart des logements appartiennent à des agences ou des particuliers. Certains propriétaires passent leurs vacances dans leur propre logement, et le louent - ou pas - le reste du temps. Ils gèrent la location eux-mêmes, ou sous-traitent à des agences locales. Nous verrons beaucoup d'écriteaux "A vendre" ou "A louer", avec un numéro de téléphone directement sur la façade des appartements. Au sein de la partie naturiste, il y a un gigantesque camping de deux mille cinq cents places, sévèrement gardé, et ceinturé de hautes grilles. On n’y entre que sur invitation. On peut y louer un emplacement ou une sorte de (im)mobile-home.
Pour notre part, nous choisissons un complexe très sympathiquement présenté sur leur site web : Natureva. C'est une entité qui s'apparente à un hôtel, sauf que le ménage n'est pas fait tous les jours. Il inclut une piscine intérieure, un sauna et un hammam, réservés aux clients. En supplément, nous pouvons profiter de massages et d'un jacuzzi. Le Natureva s'affiche clairement comme naturiste plutôt qu'échangiste. D’une manière globale, le naturisme est prôné haut et fort, et le libertinage sous-jacent est à la fois omniprésent et discret.
Notre semaine libertine sera ponctuée par le Mundial, car les matchs seront retransmis un peu partout dans les endroits publics.
Nous quittons Genève vers onze heures, dans le froid et la grisaille, et prenons quelques pauses sur l'autoroute. Nous arrivons vers 17 heures. Pas de chance : une pluie fine tombe des gros nuages gris, et un vent terrible nous accompagne. Brr ! En plus il fait un peu froid ! Le parapluie et une veste chaude que j’ai eu la sagesse d’emmener sont utiles, d’entrée de jeu.
Bref...
On n’entre pas par hasard dans l'enceinte naturiste, c'est le moins qu'on puisse dire !
Nous avons l'impression de passer une douane ! Nous garons la voiture, et faisons une demie-heure de queue au guichet.
Nous devons présenter la carte grise du véhicule, décliner notre identité, présenter la réservation de la résidence et nous acquitter de la somme de quinze euros pour la semaine. Il nous sera remis une carte d'accès en échange.
Nous reprenons la voiture, et franchissons la barrière d’entrée, à l'aide de cette carte, sous les yeux d'un contrôleur dans la guérite attenante.
Le Natureva se trouve juste là. Un immense parking nous attend. Nous y garons la voiture, et nous ne la reprendrons que... samedi 26 !
Nous nous présentons à l'accueil, notre appartement-studio était bien réservé. Je le paie immédiatement (1'280 € pour la semaine), plus trois cent euros de garantie. C’est un studio spacieux et clair, orienté sud mais sans vue sur mer, au deuxième étage. Il y a un coin cuisine (et lave-vaisselle !), un dressing fort pratique, et une salle de bains.
Nous disposons d’un immense lit de deux mètres sur deux qui, nous le verrons, accueillera jusqu'à ... six personnes.
La réceptionniste nous remet nos cartes d'accès à la chambre, qui serviront également pour l'accès au coin piscine-hammam-sauna. Nous n'avons pas intérêt à les égarer, vu qu'à partir de vingt heures, il n'y a plus personne dans la résidence, et qu'elles sont indispensables pour passer également la porte d'entrée principale.
Au sauna, nous avons rencontré le propriétaire d’un des appartements du Natureva, qui nous a expliqué qu'il venait parfois dans son propre logement, mais qu'il le louait tout le temps qu'il n'était pas là, et qu'il n'avait d'ailleurs pas le choix : cette obligation de location fait partie de son contrat.
En fin de journée, nous allons nous balader dans ce qu’on pourrait appeler "l'épicentre" de la partie naturiste du Cap (Port-Ambonne - soit une galerie commerciale - et ses environs).
La journée, tout le monde est soit nu, soit en tenue de plage. Le soir, les femmes sont, pour l'immense majorité, habillées outrageusement sexy. En fin d'après midi, les talons-aiguilles croisent les tongues et les pieds nus. Les décolletés vertigineux cohabitent avec les amples T-Shirts et les poitrines nues et bronzées .
Alors que nous passions devant un bistrot, un de nos amis libertins, Michael, nous reconnaît ! Nous l'avons rencontré lors de quelques soirées privées dans lesquelles il joue volontiers le rôle de rassembleur et d'organisateur. Ce quinqua jovial et bon enfant, brun, est avec sa femme Jessica (une petite brune, toujours le sourire aux lèvres, nantie d'un petit accent espagnol). Ils accompagnent un autre couple libertin, qu’ils ont connu sur internet : Carole (La quarantaine, blonde... teinte en noiraude, ronde et souriante) et Loïc (Même âge, mince et timide, les cheveux poivre et sel), que nous reverrons ensuite toute la semaine tant ils sont sympathiques.
Présentations faites, nous partageons une Sangria !
Le milieu libertin à ceci de fort agréable. Les contacts se nouent aisément, et, au delà du sexe, les amitiés se créent à vitesse grand V - dans un contexte non-libertin, le bon usage nous aurait dicté de partager juste quelques mots avec eux avant de prendre poliment congé..
Le feeling passe, rendez-vous est pris pour le soir même : nous allons manger tous les six à “El Pueblo”, un chouette restaurant de la zone naturiste.
Les clientes sont terriblement sexy, et, comme d’habitude, les hommes sont habillés de manière simple mais élégante, pour la plupart. Nous mangeons bien, la musique est un peu forte, mais sympathique, et nous faisons quelques pas à la sortie.
Dans un contexte non-libertin, nous aurions gentiment quitté nos accompagnants, mais ici, nous invitons Jessica et Michael, Carole et Loïc chez nous. Nous coquinons ainsi "à la bonne franquette" dans notre immense couche. Quel agréable début de vacances !
Les draps sont froissés des souvenirs de nos ébats, et nous y dormons très bien.
Le vent souffle toujours. Fort, violent. En rafales ! Frais !
Vers midi, je reçois un appel de Michael : il nous invite chez des amis. Il s'agit de deux couples qui partagent le même grand appartement. Nous acceptons avec grand plaisir !
Afin de pimenter la rencontre, je demande à Alexia de s’insérer un oeuf vibrant, dont je garde la télécommande sans fil entre les mains. Je me ferai un plaisir de déclencher chez elle des frissons de plaisirs à tout moment !
Nous débarquons ainsi chez leurs amis, à Héliopolis, munis du code d'entrée.
Nous sommes reçus par les quatre locataires de l’appartement : Bertrand (un black rond et jovial, à l'humour ravageur, d'une quarantaine d'années), et Nadège (la cinquantaine, de longs cheveux blonds, chaussée de grosses lunettes), Franco et Paméla. Paméla nous accueille avec un immense sourire et nous gratifie d’un baiser sur la bouche... Mmmmm !
Nous traversons l'appartement commun, et nous installons sur leur terrasse. Carole et Loïc sont aussi là. L'ambiance est érotico-festive. Nous grignotons de petites choses réparties informellement sur la table. Paméla a un peu trop bu, et entreprend les voisins, car les terrasses sont côte à côte, séparées d'un petit muret de 50 centimètres de haut, ce qui permet de se voir et de se parler jusqu'à cinq ou six terrasses plus loin.
Mais les voisins ne sont pas forcément libertins !
Le couple d'italiens voisin qu'elle allume franchement ne parle pas un mot de français, et ne répond pas à ses sollicitations, qu’ils comprennent pourtant très certainement !
Un autre couple ne bronche pas non plus. Jouxtant notre terrasse un étage plus haut, un homme seul nous mate plus ou moins nonchalamment. Plus loin, un autre homme se promène sans cesse sur sa terrasse, une autre femme seule est plongée dans son bouquin.
Paméla n’arrivera pas à convaincre d’autres couples voisins à se joindre à nous... Etions-nous trop exubérants ? Son alcool était il trop joyeux ?
De notre côté, les choses s'échauffent et se précisent. Je joue avec la télécommande, faisant régulièrement vibrer Alexia, de préférence quand elle parle, pour le seul plaisir de lui ... couper le souffle :-)
Elle est assise à côté de Bertrand, et ce libertin direct, festif et souriant ne tarde pas à la caresser.
De toute part, les mains osent quelques effleurement, sourires et baisers s'échangent... Paméla m'entreprend, et me suce, à même la terrasse !
Situation ambiguë car les voisins pourraient ne pas apprécier le spectacle : rien ne peut assurer qu’un enfant ne déboule pas sur une terrasse voisine et découvre notre scène... Pour ma part, il me semble quelque peu inconscient de louer ce genre d’endroit avec des enfants.
Au Cap, tout se passe, mais tout doit être (à peine) voilé.
En tout cas, notre voisin du dessus ne se gêne pas pour se masturber derrière sa fenêtre en nous observant.
Pour une raison qui nous échappe, Nadège, qui est restée en retrait des ébats sans rien dire, fait manifestement la gueule, et insiste très lourdement pour qu'on mange le dessert maintenant, tout de suite. L’ambiance étant érotique plutôt que gastronomique, personne ne lui répond. Elle ne lâche pas le morceau, et insiste encore plus lourdement pour servir le café. Son obsession de terminer le repas en bonne et due forme faillit déconcentrer le reste du groupe. Peut-on bander en se faisant invectiver ?
Elle ne veut pas coquiner, en tout cas pas maintenant, mais son ami Bertrand est plus que chaud ! La situation devient délicate, surtout que Jessica, par compassion pour Nadège, a arrêté de coquiner, ainsi que Carole !
Son comportement nous a paru d’autant étrange que Nadège nous semble être une libertine très expérimentée...
Alexia est rentrée, invitée par Bertrand. Moi, je me suis occupé de Paméla, épaulé par Loïc. J'ai enfilé un préservatif et je l’ai pénétrée (Paméla, pas Loïc :-). A un moment donné, son corps s’est tendu comme un arc, m’expulsant d’un seul coup, et elle a joui en hurlant et en “éjaculant” de manière impressionnante ! couchée sur le dos, un jet de liquide de près d'un mètre de haut a giclé de sa chatte qui est, sur le coup devenue si sensible que je ne pouvais plus même l’effleurer. J'étais excité, mais surtout impressionné ! Faire un tel effet à une femme, je vous assure que c'est à la fois agréable et valorisant ! Mesdames, ne bridez pas vos cris ni votre plaisir, car c’est le carburant du désir des hommes !
Nos frasques terminées, nous sommes retournés sur la terrasse... Nadège reste distante... Nous avons repris une discussion légère, humoristique, érotique, tournant autour du Cap et de ses particularités... Paméla s'est assise sur les genoux d'Alexia, puis s’est transférée sur les miens... Qu’elle ait un peu taquiné la bouteille explique sans doute ses fréquents fou-rire. Tout à coup, en réaction à une blague quelconque, elle a tant ri qu'elle s'est lâchée sur moi : elle m'a inondé le sexe et les jambes jusque par terre ! Elle était entre l'excitation et le rire, un mélange de cyprine et d'urine ruisselait de son sexe, et je dois avouer que je trouvais cette indécente situation terriblement excitante !
Bien...
Toutes les bonnes choses ayant une fin, vient le moment de prendre congé, en fin d’après-midi.
Surprenant : Nadège invite toute la clique le lendemain midi pour manger un "colombo" (une sorte de cochon) chez eux. Alerte rouge ! Accepter, c’est aussi accepter le risque de répéter le schéma d'aujourd'hui. Je ne la sens pas prête à “se lâcher”... Nous avons utilisé une excuse quelconque pour décliner l'invitation. Nous acceptons toutefois de les recroiser ce soir au repas.
Au moment de partir, un autre couple arrive : Francis et Anita. Il est noiraud, avec un accent algérien. Cette grande blonde platine aux cheveux courts semble être très réservée. Nous avons pris le temps de nous faire la bise avant de nous éclipser.
Le soir, nous avons rendez-vous au café où nous avons croisé la première fois Michael et Jessica. Et nous avons attendu. Attendu, attendu. Encore... et encore... Nous envoyons quelques SMS de rappel : tout le monde s'est endormi dans sa propre chambre. C’est avec une heure de retard que nous nous retrouvons (Michael/Jessica, Bertrand/Nadège, Carole/Loïc, Franco/Paméla, Francis/Anita, Alexia et moi), et nous dirigeons dans un bistrot en bord de mer. Fumeurs d'un côté, non-fumeurs de l'autre. Comme toujours, la discussion est joviale, légère et plaisante. Francis parle énormément, mais sa copine Anita reste discrète. Peut-être est-elle un peu timide ? Oui, “libertinage et timidité” peuvent parfaitement fonctionner ensemble.
Nous partageons l'addition, et allons nous promener tous ensemble.
Quelques boutiques de vêtements sont encore ouvertes. Alexia et moi faisons quelques menues folies... Un pantalon en cuir pour moi, un manteau pour elle, des T-shirts en simili cuir pour moi, un sac pour elle... Une bonne heure de shopping qui n'a pas semblé gêner le reste de l’équipe car, juste en face, une dense foule danse sur la piste de danse d’un café.
Nous continuons notre balade commune, et visitons certaines boîtes de nuit dont la particularité est de laisser entrer les couples gratuitement, mais de ponctionner les hommes seuls de cinquante euros. Le résultat est parfois un peu glauque car certains hommes vérifient l’équation : “J’ai payé, j’ai tous les droits” ! Non Messieurs, ce n’est pas parce que tout est permis, que tout VOUS est permis !
Dans ces boîtes, il y a toujours le bar, la piste de danse et les coins-câlins en retrait. C'est sombre, c'est bruyant, c'est un peu sordide parfois. Le Cap, c'est aussi ça.
Je déteste danser, mais Alexia se fait un plaisir de tanguer langoureusement avec son cavalier : une barre verticale de stripteaseuse ! Elle fait le spectacle, pour le plus grand plaisir de tous. Son habillement complète le tableau : seins nus, mini jupe, bas résilles et cuissardes à très hauts talons ! Mmmmmm !
En fin de soirée, nous sommes invités chez Franco et Paméla (Nadège et Bertrand n'étaient plus là), et nous avons coquiné tous les huit (Michael/Jessica, Franco/Paméla, Carole/Loïc, Francis/Anita, Alexia et moi). J'ai eu la chance et le plaisir de pouvoir coquiner avec chacune. J'ai été fort bien inspiré de m'occuper de Paméla, car Alexia m’apprendra un peu plus tard que Paméla a fait une véritable crise de jalousie à son homme car le hasard et les circonstances ont fait que personne ne s'occupait d'elle.
Alexia m'a glissé à l’oreille qu’il ne fallait donc pas s’éterniser.
Un autre événement a précipité notre départ : la moitié des personnes fument sans retenue dans l'appartement clos ! Je ne fume pas, et je suis très sensible à la puanteur de la clope. L’atmosphère m'est immédiatement devenue irrespirable. Nous avons pris congé poliment mais rapidement..
Michael et Jessica viennent de s’en aller car ils quittent le Cap demain. Nous ne les reverrons donc plus pendant ces vacances.
Une journée très agréablement bien remplie !
Oups ! Quelqu’un a emporté la jupe d’Alexia ! Vite, vite, téléphoner à Michael et Jessica, car celle-ci est partie toute nue en emportant ce qu’elle croyait être sa robe ! Ils reviennent facilement, car ils ont loué l'appartement juste deux étages plus haut. Ouf !
Direction le Natureva, fourbus mais heureux de cette soirée brûlante d’émotions !
Aïe aïe aïe ! Alexia ne supporte plus ses bottes ! Si hautes, si pointues, avec de si fins talons ! Il y a une semaine, elle s’est fêlée le petit doigt de pied, et ses bottes le lui rappellent ! Elle les ôte et s’agrippe à mon bras ;
Un kilomètre à pieds, ça use, ça use,
Un kilomètre a pieds, ça use les pieds nus... Et ça fait mal ! Son calvaire, c’était les gravillons, les trottoirs et les routes, pas toujours en excellent état. Je compatissais à sa douleur ! Le carrelage de l’hôtel a dû lui paraître doux comme une caresse !
Le vent s'est apaisé. Le soleil fait de belles apparitions.
Aujourd'hui, pour la première fois, je sors du Natureva... A poil ! Alexia est simplement revêtue d'un léger chemisier transparent, ouvert.
On ne badine pas avec le soleil ! Nous nous badigeonnons consciencieusement de crème solaire de la racine des cheveux à la pointe des pieds avec un indice trente ! Oups : Ne pas oublier le sexe !
Nous traversons Héliopolis et sa galerie commerciale en direction de la plage.
Je me savais peu pudique, mais, pour cette première sortie, être intégralement nu, croiser plein de monde, vêtus ou pas, et marcher ainsi une vingtaine de minutes, ça fait bizarre ! Un mélange de fragilité et de liberté. Pas de gêne, mais une impression nouvelle. Ce sentiment s'atténue petit à petit, et on finit par se demander pourquoi tant de gens tiennent à leur maillot de bain de par le monde :-)
Nous ignorons qu'il existe des plages naturistes, ET, plus loin, une plage coquine. Nous nous arrêtons donc à la plage naturiste. Un panneau explicite encourage vivement les plagistes à se déshabiller complètement, même si ce n'est pas obligatoire. Nous nous étalons sur la plage ainsi quelque temps, vêtus de crème solaire. Le sable est brûlant, mais j’estime la température de la mer à moins cent degrés ! Alexia me corrige : “quinze degrés, espèce de douillet !” - Elle était aussi douillette, sur ce coup-là :-)
De retour à l’appartement vers 17 heures, Oups ! Je constate que j’ai oublié de tartiner de crème solaire une petite partie d’une de mes épaules : j’ai la trace nette de l’endroit en rouge-homard ! Je confirme, la crème solaire, ce n’est pas psychologique !
En fin de journée, nous rejoignons Anita et Francis, Carole et Loïc, Nadège et Bertrand, toujours au même bistrot.
Nous allons à nouveau manger à l'excellent restaurant El Pueblo. On y mange décidément bien, et le personnel est absolument charmant !
Les couples étaient séparés à table, et Nadège était assise à côté de moi. Elle était terriblement sexy, tout en dentelle noire. Mais pourquoi arborait-elle toujours cette attitude si fermée ? Elle ne participait pas vraiment à l'ambiance. Son ami Bertrand était à côté d'Alexia, toujours aussi entreprenant avec elle, tandis qu’Alexia restait sur la réserve, au vu de l’attitude de sa compagne Nadège. Soucis à l’horizon !
A une autre table, il y avait un barbu avec un gros appareil photo, une jeune femme asiatique et un jeune homme fort bien taillé. Ce jeune homme et la fille se sont spontanément mis à danser de manière énergique et acrobatique à côté de leur table. Ça a duré une minute puis ils se sont rassis aussi vite qu’ils se sont levés. Puis la fille a dansé seule, tout en mouvements suggestifs, mais son attitude faisait plutôt penser à une stripteaseuse professionnelle qu'à une pure libertine. Nous nous posons des questions sur leur présence, mais elle a allumé l'ambiance !
Une grande fille blonde de la table derrière nous l'a rejoint, et elles se sont entièrement déshabillée dans une chorégraphique érotique improvisée... Anita (Tiens ! Où est passée sa timidité ?) s'est levée, et ces deux charmantes blondes se sont mises à danser, se déshabiller et à se caresser pour le plus grand plaisir de tous les clients (et de toutes les clientes). La fille asiatique a fini par se rasseoir. Nous ne saurons jamais ce qu'ils faisaient là, à part allumer le feu. Anita s'est empressée d'aller demander au photographe s'il n'avait pas pris de photo d'elle, car elle n'a pas envie de se retrouver dans les pages centrales de n'importe quel magazine libertin ou pornographique, mais le barbu a eu l'air de la rassurer.
D’autre part, Nadège multiplie les attitudes désagréables. La grande tablée juste derrière nous était composée de libertins et de libertines d'une cinquantaine d'années. Nadège me dit en aparté, sur la terrasse :
- "Un des gars du groupe derrière nous m'a demandé s'ils pouvaient se joindre à nous... Je leur ai dit non ! ... ils sont trop vieux !".
Elle n'avait pas remarqué que, juste derrière elle, un fumeur de cette table voisine a tout entendu ! ... Elle a elle-même une cinquantaine d'années, elle est gonflée, tout de même ! Je n'ai rien dit pour ne pas mettre de l'huile sur le feu, mais rien ne va plus.
Nous quittons le restaurant, et déambulons vers les boîtes de nuits et les bars (bruyants).
Alexia et moi à la queue du groups. Je ralentis un peu le pas, les autres continuent sans s’apercevoir qu’ils nous “sèment”. Je demande à Alexia si elle partage mon opinion vis à vis de Nadège. Oui, elle confirme !
Que faire ?
Il n'est évidemment pas possible d’ouvrir la discussion sur le sujet “Nadège” ! Nous plomberions à coup sûr la soirée de tout le monde !
Nous avons opté pour une solution, certes lâche, mais sans dommages collatéraux : nous nous sommes discrètement éclipsés dans la direction opposée, les laissant continuer leur chemin. Nous avons ensuite envoyé un SMS rapide à Carole et Loïc . "Problèmes persos, nous vous souhaitons une bonne nuit"
Nous avons laissé Francis et Anita dans le mystère car nous n'avions pas leur numéro.
Nous ne sommes pas fiers, mais que pouvions-nous faire de plus judicieux ?
Cette fois, le soleil nous recouvre de son manteau de lumière et de chaleur. Le vent a démissionné. Ahhhh !
Nous envoyons un SMS plus explicite à Carole et Loïc concernant Nadège. Ils sont entièrement d'accord avec nous.
Ils ont d'ailleurs passé une fin de soirée médiocre car Nadège ne s'est pas décoincée par la suite. Carole et Loïc nous invitent à dîner vers quatorze heures (oui, tout est décalé au Cap).
Ils avaient préparés des fruits de mer, mais je n'aime paaaaaas les fruits de mer. Ce n'est pas grave, je n'avais pas très faim.
Un couple de leurs amis est passé devant leur terrasse et a bu le café avec nous. J'aurais volontiers pensé que ce café dégénère en situation coquine, mais il n'est est rien, et ils repartent sagement se balader ! Le Cap, c’est aussi ne pas avoir de relations sexuelles :-)
Dans la discussion, nous parlons de S.M. (Sadomasochisme). Nous leur disons que le S.M. fait parfois partie de nos jeux intimes, et que nous aimerions nous rendre au “Clair-Obscur”. C’est la seule boîte S.M. de tout le Cap, mais elle ouvre seulement le vendredi et le samedi. Tiens ! Carole et Loïc connaissent le patron. Ils nous y accompagnerons volontiers vendredi soir (puisque samedi, nous serons partis).
Affaire conclue !
Vers seize heures, Carole et Loïc nous proposent de les accompagner à la plage coquine, surnommée "Plage des cochons". Nous comprendrons pourquoi un peu plus tard.
Elle se situe plus loin que la plage naturiste "normale", derrière le camping. Nous nous posons sur nos serviettes, et nous regardons autour de nous. quelques actes sexuels se déroulent sous nos yeux... Tantôt une pipe, tantôt une levrette. Une coquinerie qui se prépare attire parfois les voyeurs... parfois pas.
Ah ! Un peu plus haut, nous voyons s'agglutiner une vingtaine de personnes. Dix-neuf mecs pour une fille environ (Ca donne une idée de la proportion). Je demande à Alexia de m'accompagner, mais franchement plus par curiosité que par excitation ! Elle rechigne carrément ! Ca ne l'excite clairement pas, elle n'a pas envie, elle veut revenir sur sa serviette malgré mon insistance.
Il faut dire qu'il n'y avait pas grand chose à voir, un homme et une femme, sur le côté, qui faisaient très discrètement l'amour... Pas de quoi fouetter une chatte...
Quelques minutes plus tard, nous apercevons un grand groupe qui s’agglutine dans les dunes. Il est interdit de se rendre dans les dunes, car c’est un espace protégé, une sorte de réserve naturelle, mais tout le monde s’en fout éperdument et la barrière est si basse qu’un enfant l’enjamberait.
Frayons-nous une place : qu’est-ce qui attire autant de monde ? Il y a deux couples, côte à côte, et les deux filles se remblaient énormément, à tel point qu’on les a soupçonnées d’être jumelles. Elles ont d’ailleurs interverti leur partenaire (On se demande pourquoi, du coup :-). Tout en observant cette délicieuse scène, un homme d’une soixantaine d’années a engagé la conversation avec Alexia. Ca ne le dérangeait pas du tout de se masturber tout en tenant une conversation anodine avec nous, comme si de rien n’était. Alexia lui a même dit qu’elle trouvait plutôt déplaisant que des hommes se masturbent ainsi devant un couple, mais il lui répondait nonchalamment tout en continuant à se branler !
Alexia m’a glissé à l’oreille qu’elle en avait un peu marre d’être perpétuellement pelotée par tout le monde. Il y avait même un gars qui la serrait de si près que, si elle l’avait laissé faire, il aurait fini par la sodomiser, debout, parmi les spectateurs.
La plage coquine est surnommée “La plage des cochons”. Nous comprenons bien :-).
Monsieur soleil frappe fort. Nous quittons sagement Carole et Loïc, car, même avec la crème solaire, nous ne voulons pas prendre le risque de ressembler à des cloques sur pattes !
Dans le centre, nous avons été émerveillés : un nid d'hirondelles, bâti sur une sorte de projecteur, à l'intérieur de la "galerie marchande". Cinq bébés hirondelles ouvrent un large bec pour happer la nourriture que papa et maman leur apporte toutes les deux minutes. Une serveuse nous a dit que le nid était occupé deux fois par année.
Le Cap, c'est aussi passer du plaisir libertin au plaisir de s'émerveiller devant la beauté de la nature sans transition.
Le soir, Alexia et moi décidons d'aller au seul sauna libertin de la zone. Nous avons proposé à Carole et Loïc de nous y accompagner, mais nous ne les avons pas vu car Carole était malade.
Ce Sauna (ouvert de 14h à 2h du matin) est très bien conçu ! En fait, Il est composé de deux saunas distincts : le “2 & 2” et “Histoires d'Ô”. Il y a deux portes d'entrée séparées : le “2 & 2” n'accepte QUE les couples. Histoires d'Ô est ouvert en mixte (Hommes et (rarissimes) femmes seul(e)s).
A l'intérieur, il y a une porte communicante entre les deux complexes. Elle est verrouillée et l'on ne peut la faire ouvrir qu'en appelant le bar à l'aide d'un bouton. Les couples vont et viennent à leur guise, mais les hommes seuls ont l’interdiction absolue et respectée de s’immiscer dans la partie "Couple". Ainsi, si les hommes sont trop nombreux - collants - insistants, les couples s’en reviennent alors dans leur partie réservée.
Au contraire de la plupart des saunas réservés aux gays le plus clair de leur temps, le “2 & 2” est exclusivement réservé aux couples, et l’ambiance, la déco sont donc “glamour” à souhait.
Ce soir là, il y avait un masseur Ayurveda, qui proposait un massage de démonstration. Alexia s'est prêtée à l'expérience avec plaisir. Le massage Ayurvédique n'a rien d'un massage sexuel, mais il était tout a fait indiqué pour éveiller les sens des femmes !
Les coins câlins sont très bien conçus : outre les traditionnelles cabines (ici, vraiment spacieuses), il y a un immense matelas biscornu, face à un immense miroir, et les couples coquinent les uns (à côté/sur/dans) des autres. Nous déambulons lentement près de ce grand matelas, lorsqu’Alexia me susurre que nous avons été invités d'un regard par un couple. Nous nous sommes allongés près d'eux, mais - mauvaise pioche - seul Monsieur a fait signe à Alexia, et Madame ne semble pas encline du tout à aller plus loin !
A peine nous sommes-nous relevés qu’un autre couple nous approche. Quelques sourires, un bref échange de prénoms, et quelques bises plus tard, nous nous proposons mutuellement d'investir un des plus petits coins-câlins. Lui, c'est Pietro. Un grand blond, avec un tatouage et une moustache. Elle c'est Dorothée. Une jolie blondinette de cinquante ans - en paraissant trente-cinq - nantie d’une superbe poitrine naturelle.
Nous allons vous donner les détails de cette séance, tout en respectant la sensibilité des plus sensibles :
Nous nous sommes allongés côte à côte à côte à côte, lorsque mes mains prirent connaissance des courbes prometteuses de Dorothée. Alexia BIIIIP Pietro, et Dorothée me BIIIP. Elle BIIIP, Je BIIIP. Nous BIIIP BIIP BIIIP, Et finalement, Pietro BIIIP Alexia BIIIP Dorothée BIIIP BIIIP BIIIP BIIIP BIIIP. J’espère avoir été clair, et vous avoir donné envie d’en faire autant :-).
Nous avons un excellent feeling avec eux. Nous échangerons nos coordonnées et nous les reverrons !
Nous bouillonnons ensuite au jacuzzi si grand qu’il s'apparente à une piscine. Petite halte au bar, en compagnie de Dorothée et Pietro. Toutes les boissons sans alcool sont gratuites, comprises dans le prix d'entrée.
Pour notre part, nous préférons largement une soirée ou l’on mélange, sauna, hammam, jacuzzi et sexe sans alcool à une soirée chaste où l’alcool coule à flot !
Le sauna va fermer.
Nous prenons congé de Dorothée et Pietro, mais nous les invitons informellement dans notre appartement le lendemain, en début d'après midi, car nous avions déjà invité Carole et Loïc. N’était-ce pas là une l’occasion d’une rencontre à six ?
Un petit SMS pour prévenir Carole et Loïc de la venue d’un autre couple, et zou, au lit !
Bonne nuit !
Sommeil de plomb.
Bonjour !
Soleil de plomb.
Nous nous levons tranquillement, lascivement, tardivement. On est en vacances, on a le droit ! Na !
Commençons la journée par une petite piscine, un sauna et un hammam, Naturiste mais pas libertin, cette fois, au Natureva.
Belle surprise : Dorothée et Pietro nous envoient un SMS : ils acceptent notre invitation, et passeront vers quinze heures. cinq minutes plus tard, nous recevons un SMS de Carole et Loïc qui confirment aussi leur venue, et viendront vers treize heures trente.
Les voilà donc, ponctuels. Nous partageons un petit repas en toute simplicité dans notre studio.
A l’heure du café, Dorothée et Pietro nous rejoignent. Le courant passe immédiatement ! Le milieu partagiste est souvent social et souriant ! A peine ont-il fait connaissance qu’on avait l’impression que tout le monde se fréquentait depuis vingt ans !
Une demie heure plus tard, le geste prend la place du verbe, et les caresses ont surgi de partout.Un bouquet de 6 corps lascifs et emmêlés halète dans notre immense lit. Etreinte de fleurs enlacées et jouissantes.
A la suite de nos ébats, nous nous sommes tous accordés à rejoindre un couple d’amis de Carole et Loïc sur la plage coquine. L’air de rien, une bonne vingtaine de minutes de marche sont nécessaires depuis le Natureva, mais entre coquins, même verticaux, le temps rétrécit considérablement sous l’effet de la bonne humeur partagée.
Nous avons fait la connaissance du couple d’amis, allongés sur le sable brûlant. Quelques couples coquinaient ça et là à quelques mètres, ou quelques décamètres de nous.
Cette situation sulfureuse provoquait les envies. J’ai entrepris Alexia sur la plage, devant les yeux de nos accompagnants mi-amusés, mi-excités. Je suis sur le dos lorsqu’Alexia vient s’empaler sur moi. Le spectacle plait tant à Carole qu’elle est approchée. Je lui ai demandé de se mettre à califourchon sur mon visage pour lui prodiguer un doux cunnilingus en même temps.
Excitant ? Ca, ce n’est rien de le dire !
Comment se fait-ce qu’aucun attroupement ne se soit formé autour de nous ?
Nous offrions pourtant là un spectacle triolistique tout à fait alléchant... Nous ne saurons jamais pourquoi certaines scènes attirent du monde, et d’autres, non !
Oh oh ! Carole constate qu’un peu plus loin, quelqu’un semble prendre des photos en notre direction... Ca suffit à la faire fuir ma langue. Les photos sont pourtant prohibées ! ça ne nous plaît pas vraiment : est-ce un curieux, fier de sa photo de vacances ? Sans doute, car il n’a pas la dégaine d’un paparazzi. Nous n’en saurons pas plus !
Nous ne nous sommes pas laissés déconcentrer !
Mmmmm J’ai joui. Alexia aussi. Simultanément !
Pouvons-nous vraiment blâmer ce voleur d’images ? Oui, monsieur le juge, j’avoue que j’ai parfois discrètement filmé avec mon IPhone quelques scènes de nu ici et là, à l’insu de mes “cibles”... Images qui resteront bien au chaud dans mon appareil, c’est bien la moindre des choses !
Nous terminons cette après midi à dorer au soleil, à l’ombre d’une conversation rafraîchissante. Tiens ! Par hasard, Dorothée et Pietro connaissent Nadège et Bertrand depuis plusieurs années ! Le monde est petit. Le monde libertin est encore plus petit.
Carole et Loïc nous invitent chez eux pour l’apéro, en début de soirée.
Nous allons manger à la “Loco", un resto très sympathique. Nous flânons ensuite tous les quatre dans le centre et dans quelques boîtes de nuit, puis, Carole et Loïc nous proposent de coquiner chez eux. Il est deux heures du matin.
Ils ont un studio à Port-Nature. Nous arrivons chez eux. Ils ont un petit jardin, clos par un petit portail. Lorsqu’il est ouvert, l’usage signifie implicitement que les occupants sont peut-être intéressés à la venue d’autres personnes. Mais là, nous l’avons très soigneusement fermé. J’ai vérifié plutôt deux fois qu’une !
Il fait encore si chaud que nous avons laissé le store métallique ouvert, ainsi que la fenêtre. Nous fermons juste les rideaux.
Nous avons commencé à coquiner lorsque tout à coup, nous entendons du bruit ! Il semble y avoir quelqu’un dans le jardin ! Ce n’est pas évident, mais je ne suis pas tranquille !
Je me lève et j’ouvre les rideaux prestement : deux jeunes hommes avaient ouvert le portail et sont entrés dans le jardin ! Gonflés, les mecs ! Ils essayaient de nous espionner discrètement par l’interstice des rideaux.
Ca m’a tellement surpris que j’ai eu peur ! Je leur lance :
- Nous mais vous vous foutez de notre gueule ??? ... BARREZ-VOUS ! ... Sans déconner, barrez-vous !!!! Et fermez le portail !!!
Ce ton agressif-menaçant-paniqué ne les a pas vraiment effrayés. Ils sont restés quelques mètres derrière le portail. L’un des deux a juste répondu
- On a compris le message !
Sur un ton qui voulait plutôt dire :”C’est bon, calme-toi, ici, c’est comme ça que ça se passe !”
Je suis perturbé, et je n’arrive évidemment plus à bander ! Je m’étonne du fait que Carole, Alexia et Loïc restent calmes au vu de cette situation peu commune.
Je me sers un jus d’orange tandis que qu’ils continuent un peu à coquiner (sans trop d’entrain)
Je lance :
- Mais c’est pas possible ! On va finir par appeler les flics, non ???
- Les flics ? Mais ils vont nous rire au nez !
Rétorque Carole.
Le Cap, c’est aussi une police qui rit.
Bref ! Revenons à nos moutons libertins !
On essaie de continuer, mais le bruit ne trompe pas : ils sont revenus ! Malgré la chaleur, nous nous résignons à fermer le store métallique ! Nous laissons quand même la fenêtre ouverte.
Ma forme revient sous un aspect sexuel et rigide. Tout le monde est rassuré.
Après s’être fait littéralement foutre dehors et fait fermer le store métallique sous le nez, l’un de ces hommes arrive quand même a nous provoquer bêtement a travers le volet :
- On voit tout !
Mais bien sûr !
Ces gars ne sont pas méchants, ils sont présents. Trop présents. Omniprésents. Imposants. Dérangeants. C’en est presque flippant !
J’ai alors été témoin de la plus misérable attitude sexuelle de toute ma vie : l’un des hommes s’est masturbé et a joui contre le store métallique !
Oui, vous avez bien lu ! Un être humain, a priori normalement constitué, s’est masturbé, debout, face au store fermé, en jouissant bruyamment !
Mais où était-il le jour de la distribution de l’amour-propre ?
Cette fois, c’est Loïc qui s’est énervé. Il a levé rapidement le store, et a bondi vers le portail pour les attraper. Mais évidemment, ils avaient déguerpi. Un homme seul passe par là au même moment. Il regarde Loïc l’air de dire :”Vous avez besoin d’un homme pour accompagner vos coquineries ?”. Il ne semble rien avoir a faire avec les autres... Quoique ?
Allez, ça suffit pour ce soir !
Nous en rirons plus tard. D’ailleurs, le fait de raconter cette anecdote m’amuse beaucoup, finalement !
Nous apprenons qu’il est très déconseillé pour une femme seule de se balader dans le Cap naturiste la nuit. Les mecs sont tellement excités que ça peut vite déborder. La preuve...
Ce qui nous a le plus frappé, c’est que les hommes qui se comportent ainsi ne sont pas des “vieux dégueulasses”, mais de jeunes hommes au physique tout à fait agréable ! Leur seul comportement annihile toute chance pour eux de se joindre aux couples qui coquinent (en tout cas en ce qui nous concerne).
Allez, on rentre, on est deux, ça ne devrait pas trop craindre :-)
Bonne nuit !
Ca y est ! Il est encore là ! Il nous harcèle, il nous réveille, on doit se protéger de lui !
Pourtant, nous l’accueillons avec joie !
C’est le soleil ! Plus brillant que jamais !
Alexia a mal au cou (Oui, j’ai bien dit : “Au cOU” !)
La journée est caniculaire, et gare à ceux qui ont oublié leur crème solaire !
En fin d’après midi, ils auront tout le loisir d’étudier toutes les nuances de rouge sur leur peau. C’est le premier effet kiss-cool.
En début de soirée, les filles sont plus nues que nues. En fin de soirée aussi, du coup. Mais la température chute, et la traversée du Cap dans cette tenue en pleine nuit peut être responsable d’un refroidissement, et de son cortège de désagrément, dont le raidissement de la nuque d’Alexia.
C’est le deuxième effet kiss-cool.
Aujourd’hui, Nous allons “légumiser” dans le studio jusqu’à ... seize heures du matin :-) !
Nous flânons ensuite dans quelques boutiques et nous nous achetons deux serviettes de plage géantes et une casquette. Après le bikini, le ... Trikini : Une casquette, des lunettes de soleil et des sandales :-)
Nous retournons sur la plage coquine. Ca, ça fait mal !
J’ai une cloque à cause de mes sandales, et une crevasse à chaque talon ! Je claudique comme un petit vieux, mais je veux y aller, à la plage coquine ! Elle m’amuse beaucoup !
Cette fois, je propose à Alexia de s’enfoncer plus avant dans la plage coquine, car jusque là, nous étions restés un peu sur le côté. Nous nous immergeons dans une foule de plus en plus dense. Nous nous arrêtons dans ce que nous supposons être le centre névralgique de la plage coquine. Nous n’allons pas plus loin, car nous avons entendu dire qu’ensuite, il y a la plage homo (hommes seulement).
C’est assez irréel, une plage surpeuplée sans le moindre cri d’enfant !
Nous nous étendons sur nos serviettes.
Ah que c’est chaud ! D’abord, parce que nous n’avons pas de parasol, mais surtout car tout azimut, on voit des couples qui coquinent, à deux le plus souvent. Alexia me rend attentif à certaines scènes, et je lui en montre d’autres... Même pas besoin de se lever, le spectacle s’impose à nous.
Excité par cette exhibition permAnitate, je commence à caresser Alexia. Quelques mecs passent et regardent si les choses se précisent. Elle est sur le dos, et je suis sur elle, en missionnaire. Je la pénètre avec félicité. Elle halète de plaisir ! Des hommes s’approchent, et commencent progressivement à former un cercle autour de nous. Certains se masturbent.
L’un d’eux se met à genoux, du côté de nos têtes, il est à un mètre cinquante de nous environ, et se branle en nous regardant. Je fais très attention de ne lui donner aucun signe d’invitation ni même d’encouragement, mais, deux secondes plus tard, il s’est rapproché, toujours vers notre tête, toujours en se branlant, toujours à genoux.
Deux secondes plus tard, il est encore plus près. Il est à trente centimètres de nous !
Ca m’a évidemment fait débander : je sens que si je le laisse continuer encore cinq ou dix secondes, il va éjaculer sur le visage d’Alexia, qui est juste sous moi !
Je n’en sais rien, je le suppose, mais notre mésaventure de la veille a éveillé ma méfiance !
Je me suis retiré instantanément, j’ai fait un geste de dépit en direction du mec, style : “Mais putain, barre toi !, mouche à merde !”. J’ai vaguement grommelé, puis je me suis recouché à côté d’Alexia, la laissant en plan. Elle était évidemment frustrée, et dans l’incompréhension. Elle n’a pas vu ce qui s’est passé, car elle avait les yeux clos ! Je lui ai expliqué. Elle a compris.
Les spectateurs sont encore un peu restés pour voir si mon arrêt était temporaire, et s’en sont allés silencieusement, constatant que c’était définitif !
Les hommes seuls sont ainsi parfois surnommés "Sangliers", sur la “plage des cochons”. Je dois avouer qu’ils entretiennent leur réputation avec succès, brio, empressement et professionnalisme :-).
Nous quittons la plage et retournons à nos pénates. J’ai vraiment, vraiment mal aux pieds ! Allez, courage ! Alexia a été bien plus courageuse de faire tout ce trajet pieds-nus dimanche passé !
De la crème après soleil, une bonne douche, et ce soir, nous avons très envie de retourner au sauna le “2 & 2”.
Nous cherchons un petit resto pas trop loin du Sauna. C’est étrange de constater que certains restaurants sont pleins à craquer, le personnel est surchargé, et d’autres sont simplement ... déserts !
En plein centre, juste en face du sauna, il y a une très belle terrasse, en plein air, au bord d’une piscine, calme, mais quasiment vide ! Y a-t-il un piège ? La carte, à l’entrée, n’est pas très garnie... Allez, tentons l’expérience ! Eh bien, nous avons très bien mangé ! Pas cher, le sourire en prime. On peut juste se plaindre d’une certaine lenteur de service, mais ça ne suffit pas à expliquer pourquoi diable certains endroits sont boudés alors que d’autres sont bondés.
“Et le canard était toujours vivant”, disait Robert Lamoureux, dans un de ses célèbres sketches. Ici, c’est : “Et le Mundial était toujours sur les écrans”.
De l’autre côté de la piscine, dans un autre restaurant, blindé de monde, celui-là. Il y avait un drôle et joli spectacle de travestis que nous avons pu suivre de loin. Oui au Cap, naturistes, échangistes, homosexuels et travestis se croisent et se mélangent dans une symphonie hétéroclite... Nous n’avons pas croisé la moindre butch par contre (femmes homosexuelles à l’aspect très masculin).
Oh ! Un SMS de Carole et Loïc qui nous informent qu’ils ne nous rejoindront pas ce soir, car Carole est encore malade. Je compatis ! Quel dommage d’être malade en vacances :-(.
Surprise : Nous avons rencontré Dorothée et Pietro par hasard. Nous ne leur avions pas proposé de nous accompagner, car Alexia semblait décrypter dans l’attitude de Dorothée qu’ils étaient ravis de nous côtoyer, mais qu’ils appréciaient de confortables moments d’intimité.
Nous ne cherchons donc pas à les “coller”, mais ce sont eux qui nous cherchent, et après nous être croisés plusieurs fois, ils ont émis ll’irrépressible envie de coquiner avec nous. Toujours prêts à rendre service, nous nous sommes dévoués ! ;-).
Par la suite, nous avons rencontré un nouveau couple : Nicole et Francis. Ils étaient étendus côte à côte, se caressant dans un grand coin câlin. Nous leur avons souri, ils nous ont accueillis, et nous nous sommes présentés (oui, il arrive parfois (souvent ?) que nous coquinions avant même de connaître nos prénoms respectifs) ...
Ce couple d’une cinquantaine d’année est aguerri, et connait très bien le Cap d’Agde. leur première question a été directe :
- Etes-vous échangistes ?
- Oui, sans problème !
- On vous demande ça parce que nous sommes tombés sur des mélangistes hier soir, et on trouve ça frustrant.
Nous confirmons ! Aux yeux des échangistes expérimentés, les mélangistes représentent un peu le “faux-sucre” des libertins...
Nous commençons à coquiner. Je m’occupe de Nicole : elle me plaît, il n’y a pas de souci. Mais au moment-clé d’enfiler mon préservatif, j’ai débandé doucement, mais sûrement. Pas de panique ! Ca va revenir ! ... Non... ça ne revient pas ! Rien à faire... Impossible d’honorer Madame !!!! Situation angoissante pour moi, et peu valorisante pour Nicole ! :-(
Dire que nous venions de leur assurer que nous étions échangistes sur le ton du couple décidé avec qui il n’y a jamais de problème ! Jamais, sauf là !
Voilà voilà...
Alexia termine tranquillement avec Francis, et nous avons un peu taillé la bavette, semi-vautrés sur le matelas du coin câlin.
Alexia a beau m’assurer que ma panne n’est pas grave, que ça m’arrive très rarement, patati, patata... ça reste très difficile pour un homme de se dire que c’est un incident bénin... Stupide orgueil du mâle blessé dans sa virilité... Sexe fort, je t’en foutrai, moi !
Allez, y’a pas mort d’homme, juste déficience d’afflux de sang temporaire !
Il est deux heures du matin, le sauna ferme ses portes.
Alexia et moi nous baladons dans la dernière section naturiste du Cap que nous n’avions pas eu l’occasion de visiter jusque là : Port Vénus.
Nous passons ainsi vers l’hôtel Eve ses alentours. Il y a beaucoup d’appartements en location dans ce quartier. Au bord de l’eau, nous avons eu le plaisir de voir un banc de poisson qui passait par là, attirés par la lueur des réverbères.
Le Cap, c’est aussi se balader en amoureux, en pleine nuit, main dans la main, en proie au romantisme de la lune qui se reflète dans une eau grouillante de vie.
Tiens, pour rester dans le sujet du romantisme (plus pragmatique ;-), je suis en train de penser que sur toutes les fois ou nous nous sommes baladés la nuit, nous n’avons jamais surpris de scène sexuelle par hasard... Au Cap, on ne trouve pas vraiment les choses par coïncidence. Il faut se faire guider pour trouver les points “chauds”.
Nous ne nous sommes jamais fait accoster non plus par un couple en pleine rue, ou depuis leur balcon pour nous proposer une partie à quatre... Au Cap, sans attitude active, point de salut.
Allez, au lit. Bonne nuit !
Ca tape. ça tape fort ! Sacré soleil !
Nous commençons cette journée aussi doucement que la veille.
Depuis le début de la semaine, Alexia rêve de s’offrir un massage au centre de soins dans le Natureva, mais en fin de journée, nous rentrions soit trop tard et c’était fermé, soit il n’y avait plus de place.
Elle s’y rend donc en début d’après midi, tandis que je l’attends vers la piscine.
Tiens, je constate que depuis le début des vacances, nous ne nous sommes jamais quitté de plus de deux mètres. Là, nous sommes à un étage de distance ! Allons-nous survivre à cette brutale séparation de tout plein de dizaines de minutes ? :-)
A la fin de son massage, elle m’appelle : la masseuse nous offre une séance de jacuzzi ! Oh la bonne idée ! Mais chut ! Normalement il est payant. Un tarif prohibitif : douze euros les vingt minutes !
Bon, il faut vraiment que je prenne mes pieds en mains ! Cette cloque et ces crevasses aux talons me font sérieusement souffrir ! La pharmacie se trouve près du Natureva, mais juste en dehors de la section naturiste.
Nous devons donc nous habiller pour y aller. Ca fait tout drôle, on prend vite l’habitude de la nudité !
C’est la seule et unique fois que nous sortirons de la partie naturiste de toute la semaine.
La pharmacie ferme à treize heure et il est presque treize heures ! Ah ! Des pansements adaptés ! Joie et soulagement !
Nous en profitons pour manger quelque chose juste à côté, dans une sympathique boulangerie avec terrasse.
En plein repas, nous voyons arriver ... Loïc, qui vient chercher des médicaments pour Carole, toujours malade ! Il y a cinq mille personnes dans le Cap, et c’est Loïc qui passe par là !
Il boit un café avec nous.
Nous rentrons, mais attention ! Ca ne rigole pas ! Sortir, c’est facile, mais pour entrer, nous nous faisons immédiatement arrêter par le gardien qui exige que nous passions par le portique nécessitant le passage de notre badge. Prévoyants, nous l’avions sur nous.
Ce soir, nous allons au “Clair-Obscur”, comme prévu.
En début de soirée, Alexia se met en quête d’une minijupe en vinyl noir brillant pour se fondre dans le ton SM-fétichiste du “Clair-Obscur”. Selon les boutiques, il y a beaucoup de tailles, mais pas partout. Ce qui paraissait relever d’un achat facile dans les boutiques effrontément coquines du Cap, se mue en quête de la jupe-Graal ! J’exagère, car elle a fini par trouver.
Le soir, avant la boîte, nous allons manger avec Carole (toujours malade) et Loïc à la Lagune Bleue( là où il y avait le spectacle de transsexuels hier). Ce soir, il y a un guitariste véritablement exceptionnel ! Il était aussi doué pour jouer de la guitare que pour chanter et animer son propre show !
Bien qu’encore bien mal en point, Carole est si motivée par la visite du Clair-Obscur qu’elle ne veux rater cette soirée sous aucun prétexte ! Loïc suit sans trop de conviction. Il nous avait déjà avoué que le S.M. n’est pas trop son trip.
Nous arrivons au “Clair-Obscur” vers vingt trois heures. Drôle d’accueil : un homme en cuir nous invite en faisant claquer son grand fouet... Ca met dans l’ambiance !
Alexia et moi sommes un petit peu inquiets car le monde S.M. est un monde fort particulier, qui provoque des sensations souvent bien plus intenses et surprenante que l’échangisme.
Nous entrons.
Une aimable et jolie jeune fille, tout de noir vêtue, nous accueille, prend nos vestes, et nous demande de nous acquitter du prix d’entrée.
Nous pénétrons tous les quatre en ce lieu unique en son genre. Les lumières sont douces, il y a beaucoup de rouge et de noir. Nous baignons dans une musique ésotérique-classique-opéra. Vous pouvez visiter le club virtuellement pour vous rendre compte de l'ambiance.
Commençons par un tour de reconnaissance.
Il y a une sorte de toile d’araignée de chaînes, sur laquelle on peut fixer esclaves et soumises, des petites pièces avec des croix de Saint-André au mur, pourvues d’attaches en cuir pour les poignets et les chevilles, une sorte de grand rond en bois vertical sur lequel on peut attacher quelqu’un et le ou la faire tourner (La roue de l’infortune en quelque sorte :-). . Il y a une balançoire avec un gode fixé au milieu, une autre balançoire tout en cuir (Appelée “Sling”), ainsi que, disséminées ça et là, plusieurs cages de tout acabit.
A côté du bar, il y a des cravaches et des fouets de toute taille et de toute épaisseur à profusion, disponibles sur simple demande.
Et bien entendu, plusieurs coins-câlins.
Nous ne nous sommes d’ailleurs pas privés de coquiner d’entrée de jeu dans l’un d’eux, juste à côté d’une cage.
A la fin de notre séance, nous nous sommes dirigés dans la salle principale pour boire un verre, mieux nous imprégner de cette ambiance si particulière. Nous y avons vu deux soumises, à genoux sur un pouf, quasiment nues, attachées l’une à l’autre par une chaîne attachée à leur cou... C’était un spectacle fort excitant !
Notre verre terminé, j’ai attaché Alexia sur une croix de Saint-André, debout, de dos, et je lui ai donné quelques coups sur les fesses avec un fouet composé de grosses lanières très larges et très souples. Ca faisait énormément de bruit, mais provoquait peu de douleur physique.
S’agissant de notre toute première expérience en “public S.M.”, je lui administre juste quelques coups “de test”, en guise de démonstration à Carole et Loïc. Carole est très très émoustillée. Elle n’a plus l’air malade du tout ! :-). Tant et si bien que je l’attache à la place d’Alexia, et elle se laisse fouetter (doucement, afin qu’elle ressente plutôt la situation que la douleur). N’oublions jamais que le S.M. n’est, paradoxalement, qu’une recherche détournée d’un pur plaisir.
De son côté, Loïc reste de marbre. Le S.M., ce n’est pas son truc. Il est venu, il a vu, il n’a pas été convaincu. C’est ainsi, nous devons respecter les envies et les appréhensions de tout un chacun.
Il ets une heure du matin. Carole est fatiguée.
Nous avons pris congé de Carole et Loïc. Nous ne les reverrons plus car nous partons demain, mais nous avons bien évidemment échangé nos coordonnées !
Allez, bonne dernière nuit !
Du soleil, encore du Soleil !
Nous nous levons à 10 heures, car nous devons libérer les chambres avant midi.
Nous faisons gentiment nos bagages, nous réglons le prix de notre location, et nous repartons comme nous sommes venus (habillés ;-)
Une bien belle semaine de vacances, sensuelle, amicale et ensoleillée s’achève.
Nostalgie, déjà...
Nous reviendrons !
Bientôt ! Certainement ! Encore et encore !
“Cap Addict”, c’est possible ?