Les hobbies traditionnels tels que le Sudoku, la peinture sur soie ou la natation synchronisée ne sont victimes d'aucune discrimination. Chacun respecte les hobbies des autres (sans forcément en partager l'intérêt). Il n'y a aucun jugement de valeur, ni a priori négatif.
Par contre, toutes les fantaisies d’ordre sexuel se voient frappées d'interdits par la loi, la morale et/ou la religion.
Ce que nous trouvons gênant, c'est le jugement moral à l'emporte-pièce. Que l'on décide personnellement de s'adonner à une monogamie sans faille toute sa vie est une chose, mais que l'on réprimande, blâme, désapprouve, reproche ou condamne les désirs des autres, en est une autre !
Le partagisme est un loisir qui, aux yeux des non-pratiquants, est au mieux "toléré", et au pire "intolérable". Il croule sous le joug d'un monceau d'idées préconçues et de pressions sociales en tout genre. Cela rappelle le moyen-âge et ses chasses aux sorcières. L'être humain a une fâcheuse tendance à juger à négativement toute sexualité différente de la sienne.
Prenez l'homosexualité : Elle est, encore de nos jours, punie de mort (oui, de mort !) dans certains états, et n'est que vaguement tolérée dans les pays plus "modernes".
La sexualité libre est réprimandée de manière virulente par une majorité des "monogames", car contrairement à l'homosexualité qui est en passe de devenir une orientation sexuelle acceptable, le partagisme reste, aux yeux des plus intolérants, une recherche démentielle de plaisir assimilée au vice et à la perversion, voire à la maladie mentale.
Malgré la réputation sulfureuse du microcosme partagiste, force est de constater que le milieu libertin ne défraie jamais la chronique. Pas une seule histoire de pédophilie, de meurtre ou de viol ne l'entache (hormis le milieu SM, mais c'est une autre histoire), et les infections ne sont pas plus répandues chez les partagistes que dans le reste de la population (ils ont plus de rapports sexuels, mais se protègent systématiquement).
Etre libertin, c'est adopter une philosophie de vie hédoniste (basée sur le plaisir), une ouverture sexuelle qui surprend au point de choquer. Libertin sous-tend l'idée de "liberté", c'est être plus "libre sexuellement", C'est une évolution, un travail sur soi, mais on ne vous admirera pas forcément pour la cause ! On admire le résultat probant d'un régime, la venue au monde d'un enfant, ou une promotion sociale, mais rarement l'évolution socio-sexuelle ! Au détour d'une conversation intimiste, on vous dira parfois que vous avez de la chance d'être "libérés", mais le plus souvent, vous serez considérés comme "décalés", "anormaux", ou "bizarres". Beaucoup ne pourront pas admettre qu'il soit possible d'aimer une femme sans être jaloux de la voir coquiner avec d'autres.
Ne trouvez-vous pas étrange que la sexualité outrancière, multiple, déchaînée soit si banale à la télévision et au cinéma, et, en même temps, bannie de la réalité, évacuée d'un revers de la main ?
La sexualité transgressive est ostentatoire, et pourtant, notre société s'évertue à la nier lorsqu'elle s'immisce dans notre vie réelle.
Faire l'amour uniquement :
ne nous semble pas propice à un épanouissement sexuel digne de ce nom...
Education
+société judéo-chrétienne moralisatrice
+envies de variété des hommes
+besoins féminins d'exclusivité
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=Un résultat plutôt... EXPLOSIF !
Le refoulement et la culpabilité sont les deux plus terribles catastrophes psychologiques, et pas seulement sexuelles.
Que ce soit à l'entrée d'une discothèque, d'un pays ou des bras de sa mère, le refoulement est toujours très mal vécu.
Pour trop de gens, la sexualité est une sorte de "fonction honteuse à dissimuler".
Nous vivons dans une société ou l'éducation sexuelle est réduite à sa plus simple expression. Au delà de la description clinique des organes sexuels, copieusement saupoudrée de "prévention du SIDA et de la grossesse", nous n'avons, pour la plupart, reçu aucune éducation sexuelle sociale ou technique digne de ce nom !
Imaginez que l'on réduise les cours de cuisine à l'articulation des mâchoires et aux méfaits de l'intoxication alimentaire !
Nous apprenons sur le tas. Nous comblons nos lacunes à coups de films pornos et de sites web... Discussions de fin de soirée entre amis et visites chez le psy pallient ainsi tant bien que mal cette carence qui confine à la malnutrition.
Dans certains cas, le refoulement provoque des réactions "positives" (non dangereuses) : Activité sportive, travail intensif, ...
A moins de castrer chimiquement les hommes sexuellement les plus actifs, leur défendre de désirer quiconque d'autre que leur épouse légitime revient à faire bouillir de l'eau en mettant une lourde brique sur le couvercle. Tôt ou tard, ce couvercle va sauter en l'air !
Refouler (notamment sa sexualité) peut engendrer des comportements agressifs contre les autres (les victimes de violences sexuelles, familiales, pourront certainement le confirmer), mais aussi contre soi-même (culpabilité, dépression, fuite dans l'alcool, voire tentative de suicide)
Le viol peut être une expression extrême du refoulement. Nous ne parlons pas de maniaques ou de serial-killers, mais de violeurs "classiques", dont les circonstances du méfait sont troubles (la femme a peut-être attisé le désir sans le vouloir), qui parfois ne se rendent même pas compte de la contrainte qu'ils imposent auprès de leur victime (les jeunes auteurs de "tournantes" sont souvent aveuglés par leur désir).
Il est clair que les troubles sexuels pathologiques qui mènent à l'abus, voire au crime, ne s'expliquent pas tous par la frustration, car ce serait simpliste, mais elle joue son rôle dans bien des cas.
Heureusement, les deux soupapes sexuelles de sécurité les plus utilisées par les hommes sont inoffensives : "la prostituée" et "la masturbation".
La sexualité est bridée par une éducation trop stricte, morale ou religieuse. Du coup, beaucoup placent dans une seule case "amour-plaisir-devoir-sexualité-mariage-reproduction-union-désir-enfants".
Imaginons une femme dont l'enfance a été baignée dans une éducation profondément religieuse. Considérons, de plus, que cette femme soit pourvue de peu d'envies sexuelles.
Imaginons maintenant un homme dont l'éducation fut laïque et qui est, de surcroît, fortement porté sur le sexe et ses plaisirs.
Il y a fort à parier pour que ces deux personnes communiquent difficilement !
Pourquoi Dieu, s'il est à ce point aimant, nous insuffle-t-il des pulsions sexuelles auxquelles il nous est interdit de succomber ? Après tout, l'homme est "un et indivisible"... Comment pourrait-il dire Non à son corps quand son âme lui dit Oui ?
Le jour de notre mariage, "Nous nous jurons fidélité jusqu'à ce que la mort nous sépare". Est-on infidèle si l'on pratique le partagisme ? ... Il n'y a là aucune tromperie ! Tromper, c'est gruger, mentir. Or, lorsqu'on libertine, on ne gruge ni ne ment à personne. Le partagisme est même un remède contre l'adultère.
Cette petite présentation en dit long sur la considération de la femme à travers les siècles.
Nous pensons que pratiquer le partagisme n'entre pas en conflit avec la foi. Les pulsions sexuelles font naturellement partie de l'être humain. Il est vain de vouloir la confiner dans un coffre fermé à clé.
Jetez un oeil sur le chiffre d'affaire des sites web pornographiques, des sextoys, des sex-shops et de la prostitution pour vous rendre compte à quel point le sexe est omniprésent.
Il faut faire le distinguo entre les perversions sexuelles dommageables (pédophilie, viol, violence conjugale), et les activités sexuelles qui ne font de mal à personne (homosexualité, partagisme, SM volontaire)
Ce qui nous parait le plus scandaleux, ce n'est pas que certains intégristes vivent sans céder à leurs pulsions sexuelles, mais plutôt qu'ils tentent par tous les moyens de culpabiliser les disciples du plaisir... S'il n'y a pas une seule discothèque libertine sur Genève, surnommée la "Cité de Calvin", croyez-vous que ce soit un hasard ?
Pour l'anecdote, La hiérophilie est une fantaisie érotique qui désigne une attirance sexuelle pour les choses sacrées (fantasme de faire l'amour dans une église par exemple).
Il n'y en a pas ! Eh non...
Les homosexuels ont leur drapeau, mais les partagistes n'ont aucun signe distinctif ! Pas de bijou particulier, pas de code vestimentaire, rien ! Avis aux amateurs désireux de lancer une mode, ou aux bijoutiers en mal d'inspiration...
La discrétion est si absolue que les partagistes ne peuvent se reconnaître entre eux d'un seul regard. Ils ne se dévoileront que lors d'une conversation au cours de laquelle ils se sentiront en confiance.
La société conventionnelle a tendance à étiqueter rapidement les sexualités alternatives. Vous n'y couperez pas si vous en parlez ouvertement. Nous concernant, l'étiquette "échangiste" nous colle à la peau, mais finalement, est-ce si gênant ? Cet étiquetage pourrait s'apparenter à un étiquetage politique. Est-il dérangeant d'être étiqueté "socialiste" ou "écologiste" ?
Etre étiqueté est une chose. Ce serait d'en avoir honte qui serait gênant.
Peut-être...
Commencez par tâter le terrain avec des questions "innocentes" : "Que pensez-vous des gens qui ont plusieurs partenaires ?" ... "Avez-vous des fantasmes non encore réalisés ?"... La teneur des réponses et un brin d'intuition vous mettront la puce à l'oreille.
Imaginez que vous êtes un couple échangiste... Allez-vous pour autant le clamer dès la première question ?
En tout cas, gageons que vous n'aurez pas envie de vous dévoiler auprès de la frange la plus coincée de votre entourage : les gens intolérants/fermés auront ainsi l'impression que leurs amis ne sont composés que de gens classiques et fidèles, puisque les partagistes se garderont de tout aveu... Tout comme les homophobes ont l'impression que leur cercle social est purement hétérosexuel.
Le tutoiement et le vouvoiement sont un concept qui met parfois tout le monde mal à l'aise. Qui ne s'est jamais retrouvé dans la situation délicate ou il est difficile de savoir si on peut/doit tutoyer/vouvoyer ?
Le milieu libertin ne se dédouane pas de cette difficulté ! On peut vouvoyer un nouveau couple, coquiner avec, passer au tutoiement, et, aussi étrange que cela puisse paraître, parfois se remettre à les vouvoyer par la suite. Le vouvoiement peut même faire partie de l'érotisme de la situation.
D'une manière générale, parler de libertinage avec des non-libertins provoque des réactions s'échelonnant de la curiosité au rejet en passant par la gêne ou l'envie.
Sauf en cas de gêne extrême, la conversation est toujours animée et passionnante. Les langues se délient, et on en apprend souvent beaucoup sur nos amis et connaissances en mettant ce sujet sur la table.
Par contre, lorsque nous lançons une invitation sage pour une soirée des plus conventionnelles, on nous demande parfois de préciser que cela ne risque pas de "dégénérer"...
Beaucoup de partagistes masquent leur penchant pour la sexualité libre, même lorsque le sujet arrive dans la conversation. C'est seulement très en confiance, ou en contact avec un autre couple libertin, qu'ils se dévoileront.
Avant d'en parler à qui que ce soit, rappelez-vous qu'une fois que la chose est dite vous ne pourrez pas cliquer sur la petite flèche "annuler", comme sur votre PC !
Majeurs ou pas, vos enfants comprendront difficilement vos activités libertines ! Imaginez que vos propres parents en fassent de même. Pas facile, n'est-ce pas ?
Nous pensons qu'il vaut mieux Laisser vos enfants faire leur propre apprentissage de la vie sexuelle sans les perturber avec des notions qui les dépassent.
Concernant vos parents, "c'est vous qui voyez", comme dirait l'autre.
Un proverbe très sage, cru et anglophone résume fort bien la chose :
Vous fréquentez votre milieu professionnel huit heures par jour, toute la semaine. Si vous annoncez un tel scoop, vous risquez de voir vos pauses-café se muter en interrogatoires perpétuels. La relation avec vos collègues pourrait alors changer, et la bonne ambiance habituelle pourrait s'altérer de l'une ou l'autre manière.
A moins que vous vous soyez lié(e) d'amitié avec un(e) collègue en particulier, qui saura tenir sa langue (espérons-le !), nous recommandons fermement la discrétion.
Notre réponse est nuancée.
Parmi vos amis plus ou moins proches, vous connaissez :
Ce petit monde se décline en cinq états d'esprit :
Seuls 4% (environ) de la population est du type 5.
Vous rencontrerez donc 96% de gens faisant partie des quatre premières catégories (24 personnes sur 25).
De plus, comme les partagistes rechignent un peu à avouer leurs activités, on peut avoir l'impression que la population échangiste est plus virtuelle que réelle.
Attention aux clashes ! Si vous prenez le parti d'en parler à un couple de vos amis, dont l'homme est de type 3, et la femme de type 2, vous pourrez générer des problèmes. Vous risquez de les voir s'éloigner de vous, car Madame aura trop peur de "perdre" son mari.
Dans le cas de votre ami(e) le ou la plus intime, s'il ou elle fait partie de la catégorie 2, et que vous brûlez d'envie de partager avec lui/elle votre "découverte", vous risquez de vous heurter à un mur... A vous de voir...
Elles doivent à présent "réinventer" leur amitié. Vont-elles y arriver ? ... L'avenir nous le dira !
Concernant votre cercle d'amis en général, libre à vous de faire votre "coming Out échangiste" ou pas. Souri et moi avons pris le parti de l'annoncer clairement dès qu'on nous pose la question. Le fait que nous soyons naturellement empreints de l'envie de communiquer sur ce sujet a décidé de notre choix de parole autour de nous.
A contrario, si vous êtes plutôt introvertis, timides ou (trop) sensibles à la pression sociale, peut-être est-ce préférable de tenir secrètes vos frasques libertines. Si vous vous contentez d'avouer à demi-mots, sans oser argumenter franchement, les gens de type 2 et 4 risquent de vous noyer sous un torrent d'arguments assénés comme autant de coups de massue. Sous couvert de vous "remettre dans le droit chemin", ils risquent de faire naître en vous une culpabilité malvenue.
Même si ce n'est pas la majorité, nous avons "converti malgré nous", par notre enthousiasme et la discussion, certaines personnes de type 2 en type 3.
Les personnes de type 3 se mutent généralement à moyen/long terme en type 4 ou 5, selon les circonstances et les opportunités.
Bien que le niveau social des partagistes soit généralement plus élevé que la moyenne, on retrouve toutes les strates sociales dans l'univers partagiste : postière, gérante, animatrice radio, formateur, agriculteur, infirmière, cadre administratif, enseignante, professeur de langues, ingénieur, animateur de quartier... un jardinier peut très bien coquiner avec une comtesse.
Bien qu'il n'y ait pas de ségrégation sociale, l'univers échangiste ne se laisse pénétrer que si l'on a un certain état d'esprit.
De bonnes manières sont l'ingrédient indispensable à un séjour réussi sur la planète échangiste : un couple de ploucs dépourvu de discussion, râlant, riant fort, s'habillant comme des sacs, ou dénigrant les autres de manière péremptoire sera invariablement relégué aux oubliettes avant la moindre expérience.
Le milieu libertin est très indigène. Il y a assez peu de représentants d'autres races ou cultures. En France et en Suisse Romande, les partagistes sont majoritairement blancs et parlent français. Pour libertiner, il faut s'approcher, se parler, s'entendre, se comprendre. On connait les problèmes que peuvent engendrer les couples mixtes (deux personnes de culture différente). Il nous a été répété à de multiples reprises que certaines personnes appartenant à certaines cultures manquent franchement de respect, de tact et de bonnes manières envers les femmes (le racisme est comportemental et n'a rien à voir avec la couleur de la peau).
Les autres cultures (Inde, Chine, Japon, Etats-Unis, Scandinavie, pays de l'Est) sont quasi-inexistantes du microcosme libertin (les raisons restent à étudier).
Précisons que les gens de couleur sont très appréciés, et sont souvent l'objet de fantasmes : Les blacks et leur gros pénis (mauvaise nouvelle, c'est une légende, me susurre à l'oreille le blond Rocco Siffredi, cet acteur porno dont le sexe accuse fièrement 24 centimètres), les asiatiques et leur peau imberbe, les jolies beurettes, ...
Détrompez-vous ! Nous dirions-même que la timidité est un puissant aphrodisiaque. On ne peut pas comparer la timidité sociale et sexuelle. La preuve : même les gens les plus timides ont une vie sexuelle normale (à part certains cas pathologiques). Nous connaissons beaucoup de libertin(e)s très timides, introvertis, qui, par le biais du libertinage, transcendent leurs appréhensions pour leur plus grand plaisir. Qui peut se targuer n'avoir jamais rougi en contexte sexuel ? Seuls les premiers pas dans le monde de la sexualité multiple sont intimidants (mais Ô combien excitants)
Croyez-nous, vous ne serez pas effarouchés très longtemps !
Non. Pas tellement, mais il est mouvant.
Il faudrait déjà définir ce qu'est un libertin ! Considérons-nous qu'un couple qui a fait une seule expérience partagiste soit un couple échangiste ?
Les véritables partagistes constituent une infime tranche de la population. Selon plusieurs sources (Wikipédia, ou "La Planète Echangiste" (livre de D.Welzer-Lang), on estime qu'entre 1 % et 4 % des couples ont déjà vécu au moins une expérience échangiste, mais la discrétion des adeptes rend difficile le recueil de chiffes précis.
Du coup, peut-on même parler de "milieu libertin" ? Disons qu'il y a un noyau "dur" d'organisateurs (patrons de clubs, couples échangistes de longue date, initiateurs de cercles libertins).
Partant de là gravitent des hommes, des femmes et des couples plus ou moins intéressés, qui se contenteront d'une unique expérience, reviendront ponctuellement ou régulièrement butiner aux fleurs libertines.
Oui, si le feeling est bien passé et peu de kilomètres vous séparent.
L'attrait de la nouveauté implique la multiplicité des partenaires, Mais nous avons un carnet d'adresses de couples que nous revoyons régulièrement pour coquiner ensemble (ou simplement partager un repas).
Revoir les couples "anciens" a un avantage : Le travail d'approche est déjà fait ! (mais ce travail d'approche fait partie du jeu des rencontres des nouveaux couples)
Certains couples cherchent d'ailleurs explicitement à rencontrer d'autres couples de manière "durable".
Un couple qui coquine avec un autre couple ne crée pas deux couples amis pour la cause.
Au delà du plaisir sexuel, vous pouvez ressentir un feeling particulier avec tel ou tel couple. Nous avons personnellement plusieurs ami(e)s issu(e)s du milieu libertin. Certains couples se revoient avec plaisir bien après leur période libertine : ils deviennent alors des amis "classiques", cessant même parfois (paradoxalement) de coquiner ensemble.
Après tout, ceux et celles que vous allez croiser sont comme vous : friands de sensations nouvelles, intéressés par le plaisir... Pourquoi se limiter au seul échange sexuel ? L'expression bien connue "et plus si affinités" prend ici un sens nouveau.
De manière très grossière : entre trente et soixante-cinq ans.
Les moins de vingt-cinq ans existent mais ils sont rares, et les plus de soixante ans ont majoritairement déserté le milieu libertin. Une majorité des partagistes ont entre quarante et cinquante ans. Toutefois, il semble que le milieu a rajeuni ces dernières années, et de plus en plus de couples entre vingt et trente ans font leur apparition.
Le graphique suivant est une approximation de notre part :
Certains couples trichent sur leur âge dans les annonces afin d'attirer les couples plus jeunes (mais est-ce bien grave ?).
Beaucoup de partagistes sont des couples de longue date, mais il semble qu'en moyenne, les couples commencent à ouvrir leur sexualité après environ cinq ans de vie commune.
Le schéma classique de nos régions est constitué d'un mariage aux alentours de 20-25 ans, avec enfants à la clé. Vers 35-40 ans, soit le couple tient, mais la lassitude guette, ou le couple ne tient pas et la rupture pointe son nez. Dans ces deux cas, le partagisme se présente comme une alternative intéressante. Cela explique (partiellement) une moyenne d'âge des échangistes dans les alentours de 40-50 ans (souvent lorsque les enfants sont grands).
La testostérone, qui influe directement sur le désir, est aussi présente dans le corps des femmes (40% de moins en moyenne que chez les hommes), et son taux augmente significativement à la ménopause, ce qui explique pourquoi tant de femmes d'âge mûr semblent être si activement intéressées par le sexe. De plus, durant la période d'ovulation, la femme, inconsciemment, est plus active sexuellement, et donc plus encline aux relations sexuelles.