La pensée du moment : " L`homme essaie de comprendre la femme d`après son propre cerveau masculin, et vice versa "
La jalousie est considérée comme un sentiment normal, parfois même encouragée : beaucoup disent qu'il est impossible d'aimer sans éprouver de jalousie. Et pourquoi pas ? Connaissez-vous un jaloux maladif ou une jalouse extrême : leur jalousie devient un sentiment pathologique de possessivité qui gangrène leur union.

Ici, Angelo Bronzino a représenté la jalousie grimaçante et torturée

La jalousie est un sentiment politiquement correct

La colère, l'impulsivité, la rancune sont des états d'esprit que l'on réprouve.

La jalousie, en revanche, est considérée comme... normale ! Parfois même encouragée : beaucoup disent qu'il est impossible d'aimer sans éprouver de jalousie.

Et pourquoi pas ?

Peut-être connaissez-vous un jaloux maladif ou une jalouse extrême ? La puissance de leur amour est-elle proportionnelle à l'ampleur de leur jalousie ?

Au contraire, leur jalousie devient un sentiment pathologique de possessivité qui gangrène leur union, et se solde souvent par une rupture et/ou une dépression.

Si l'on constate que la jalousie extrême n'est pas la conséquence d'un amour extrême, peut-être pouvons-nous considérer que la jalousie tout court est aussi facultative (indésirable ?) dans une union aimante et durable ?

Nous pensons que oui, dans certains cas.

La jalousie est une réaction sentimentale très vive. C'est à la fois une peur et une douleur morale qui peut prendre des proportions démesurées, dont le sommet s'intitule "Crime passionnel"

La jalousie, c'est le cancer de l'amour
Tromperie sexuelle ou sentimentale  ?

La plupart de la population associe volontiers "tromperie" et "adultère". Or, on peut distinguer "tromperie sexuelle" et "tromperie sentimentale"

Cette dernière est peut-être la pire !

Madame, quelle situation vous rendrait le plus folle de rage ?

Répondre à cette question n'est pas facile et découvre une autre question :

Qu'est ce que "être jaloux/ouse" évoque pour vous ?

L’amour est comme un oiseau, le ciel tout entier est sa liberté. Vous pouvez l'attraper, l'enfermer dans une cage dorée, et on pourrait penser que c’est le même oiseau que celui qui avait l'infini pour prison. Mais ce n’est pas lui. Vous l’avez tué, lui avez coupé les ailes et volé son ciel. Les oiseaux se fichent de votre or : fût-elle en or, votre cage reste une prison.

C’est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, que l’oiseau ne revienne jamais. Pour le contrôler, nous l'emprisonnons. L'oiseau devient bagnard désespéré, l’amour devient mariage jaloux.
Inspiré d'un texte de OSHO

Est-ce que sucer c'est tromper ?

En fait, cette question en recèle une autre, plus générale :

A partir de quel instant est-on infidèle ?

Pour les femmes, c'est la pénétration du pénis dans le vagin qui semble représenter l'acte sexuel, la véritable tromperie sans équivoque.

Les hommes ne s'accordent pas tous sur ce point. Les femmes non plus.

Sexuel ou pas ? - Lors d'une émission de télévision dont j’ai oublié le titre, il était question de massages. Certaines femmes parlaient de massages érotiques, d'autres non. Une masseuse disait qu'elle n'avait que des hommes comme clients, et qu'ils repartaient toujours satisfaits, mais elle soutenait mordicus que ses massages n'étaient pas érotiques. L'animateur avait de la peine à la croire. Elle disait que ses massages se terminaient par une masturbation jusqu'à éjaculation, mais, d'après elle, c'était un "détail", et cela ne faisait absolument de ce massage un massage de type sexuel.
Etait-elle de bonne foi ? Qu'en pensez-vous Monsieur ? Madame ?

Monsieur se blesse à l'idée qu'un autre homme approche sa femme physiquement. Madame a plutôt peur de perdre l'homme qu'elle aime.

Les hommes, en général, pensent que si leur femme fantasme simplement sur quelqu'un d'autre, il y a déjà tromperie. Un baiser sur la bouche d'un autre homme, et l'adultère est déjà consommé aux yeux des maris.

Pour les femmes, les limites semblent disposées différemment. Pour beaucoup, elles n'auront pas l'impression de tromper leur mari si elles embrassent un autre homme, et, plus étonnant, certaines m'ont avouée avoir fait une fellation à un autre homme sans pour autant avoir l'impression de tromper leur conjoint.

Une femme pourra faire l'effort de pardonner à son homme d'avoir visité une prostituée, mais un homme aura beaucoup plus de peine à pardonner à sa femme d'avoir craqué pour un strip-teaseur à la fin d'un de son spectacle.

Et vous, à quelle "température" considérez-vous qu'il y a "tromperie avérée" ? Lorsque votre douce moitié pose sa main sur l'épaule d'un ami avec un peu trop d'insistance, ou lorsqu'elle est envoyée en l'air toute la nuit ?

Mettez le sujet sur la table, lors d'un prochain dîner avec vos amis, nous vous garantissons une discussion des plus endiablées ! Attention aux assiettes qui volent !

Le jeu le plus idiot du monde : Téléphonez à votre femme, et dites d'une voix grave
"Je sais tout !"
... et écoutez sa réponse !
Version féminine :
Madame, brandissez un de vos strings sous le nez de votre homme et exclamez-vous d'un ton agacé : "Qu'est-ce que c'est que ça  ?"
... et écoutez sa réponse !
Pas de tromperie dans notre cas - Souri et moi, nous nous autorisons à coucher avec d'autres personnes l'un sans l'autre, mais nous nous le disons toujours... Et nous n'avons pas le moindre sentiment de tromper ou d'être trompé(e). Nous pensons que la véritable trahison apparaît quand le dialogue sincère au sein du couple a disparu. Mentir, même par omission, même sans parler d'adultère, est déjà une forme de tromperie. Nous ne nous étendrons pas plus sur ce sujet, car nous entrons alors dans le domaine de la psychanalyse du couple.
Qui est fidèle à toute épreuve ? Le test du voyage à l'étranger

Le célèbre rapport Hite indique qu'aux États-Unis, 70 % des femmes ayant plus de cinq ans de mariage déclarent avoir été infidèles au moins une fois, et 72 % des hommes.

Madame, imaginez la situation fictive suivante (Monsieur, transposez) :

Vous êtes mariée ou fiancée. Vous n'avez pas de souci majeur avec votre conjoint, à part peut être une certaine monotonie dans le couple. Admettons que votre travail (ou une autre raison) vous oblige à vous absenter quelques jours à plus de mille kilomètres de chez vous. Absolument personne ne vous connaît dans la ville.

Nous sommes samedi soir, et votre avion ne décolle que dimanche, tard dans la soirée. Vous êtes au bar de votre hôtel, vous êtes la seule cliente, vous vous ennuyez quelque peu devant votre verre et la batterie de votre téléphone portable est déchargée.

Tout à coup, c'est LE flash !!!

L'acteur, ou la célébrité qui vous plaît le plus au monde fait son apparition dans le bar (peu importe qui : Léonardo Di Caprio, Brad Pitt, Georges Clooney, Keanu Reeves, Matt Damon, Gérard Lanvin... Appelons-le : "la personne célèbre qui vous plaît le plus au monde")

Il est seul. Il s'assied au bar... Vous le regardez, il vous sourit... Vous lui plaisez manifestement ! Il s'approche de vous et entreprend la conversation... Il est sous votre charme et n'a pas bu d'alcool. Vous non plus. Vous êtes douchée, maquillée, en pleine forme et n'avez pas vos règles. Par hasard, vous avez des préservatifs dans votre sac à main (des gens de "Prévention SIDA" vous en ont donné le matin même, dans la rue)

Vous sentez alors nettement son désir, mais ce sera une aventure sans lendemain... Après un brin de conversation du meilleur goût, il vous invite discrètement et élégamment à le rejoindre pour boire une coupe de champagne dans sa chambre...

Les choses se sont précisées lentement, vous avez eu largement le temps de jauger le pour et le contre, et avez pris votre décision en votre âme et conscience. Une telle opportunité ne se reproduira sans doute plus jamais dans votre vie, et il sera très facile de cacher cette escapade sensuelle, car il n'est accompagné ni de gardes du corps, ni d'amis, ni de paparazzi.

Si vous refusez, vous n'aurez pas la moindre chance de le revoir le lendemain ni jamais.

QUE FAITES-VOUS ?

  1. Vous couchez avec lui, et vous mettrez votre conjoint au courant dès que possible ?
  2. Vous couchez avec lui, mais tenez l'affaire secrète ?
  3. Vous tirez à pile ou face ?
  4. Vous refusez, mais ça vous coûte vraiment de résister ?
  5. Vous refusez, ça ne se discute même pas, vous n'avez pas hésité une seconde ?

Vous répondez "E" ? Vraiment ? Si ce choix vient spontanément du fond de votre coeur, alors, il y a effectivement peu de chance pour que vous compreniez quoi que ce soit à la notion de sexualité libre... Mais alors comment se fait-il que vous ayez lu ce document jusqu'ici ? ...

"Etre trompé sans le savoir" et "savoir être trompé"

Nous entendons souvent dire :

Ca ne me dérange pas que mon conjoint me trompe si je ne le sais pas !

Cet aveu démontre que c'est le fait de se SAVOIR trompé(e) qui provoque la douleur, comme si le FAIT de tromper n'avait aucune importance tant que cela reste secret. Ce n'est pas l'acte en soi qui blesse, mais sa connaissance.

Nous parlons ici uniquement de tromperie protégée ! Coucher avec une autre personne sans préservatif, tout en continuant à avoir des relations sexuelles avec son conjoint officiel est une honteuse infamie et le pire manque de respect que l'on puisse imaginer !
On se quitte toujours trop tard, jamais trop tôt
L'amour part, les époux restent

De bien (trop ?) nombreux couples restent ensemble alors que l'amour et le sexe ont déserté.

Ce sont les enfants, la maison, les dettes communes, le qu'en dira-t-on et le refus de l'échec qui maintiendront alors le couple artificiellement en vie.

L'adultère guette, et servira parfois de tremplin pour quitter l'autre.

C'est la mort de l'amour qui mène à l'amant et aux maîtresses, pas l'inverse !

Le cheminement mental de ceux et celles qui désirent conserver leur moralité est simple :

Je ne veux pas que mon homme/ma femme couche avec quelqu'un d'autre, DONC, je ne couche avec personne d'autre

Tu ne fais pas = Je ne fais pas

L'égalité est correcte, mais en affaires, on appelle cela du "perdant/perdant"...

Nous n'évoquons pas ici les couples qui n'ont simplement/réellement/profondément pas envie de pratiquer le partagisme:

Je n'ai pas envie de coucher avec quelqu'un d'autre que mon ou ma partenaire, il ou elle en pense la même chose, nous restons monogames, tout va bien

Homme  ? Femme  ? Fidèle ou pas  ?

La porte la mieux fermée est celle qu'on peut laisser ouverte

Il y a :

  • Catégorie 1 : les hommes qui culpabilisent d'avoir des pulsions sexuelles qu'ils jugent anormales
  • Catégorie 2 : les femmes qui culpabilisent de désirer d'autres hommes que leur conjoint
  • Catégorie 3 :les hommes qui estiment que ce sont les femmes qui sont sexuellement coincées
  • Catégorie 4 :les femmes dégoûtées des hommes car ils "ne pensent qu'avec leur queue"

Ainsi que ces catégories que nous développons un peu plus :

Catégorie 5 :Les hommes qui se satisfont pleinement de leur épouse, et se trouvent donc "normaux"

Ceux-ci sont en accord avec leurs principes, la société, leur éducation et leur compagne. Certains de ces hommes sermonnent leurs amis :

Arrête tes bêtises ! Tu dois comprendre que la fidélité est LA valeur fondamentale qu'il ne te faut jamais transgresser !

Ceux qui les écoutent baisseront les yeux et se persuaderont malgré eux qu'il est temps de "rentrer dans le droit chemin"

Ceci dit, les hommes qui hurlent leur passion de la monogamie auprès de leur femme, leurs amis... et leur(s) maîtresse(s) sont légion !

Catégorie 6 :Les femmes qui se satisfont pleinement de leur hommes, et se trouvent donc absolument "normales"

Celles-ci n'hésiteront parfois pas à sermonner leurs copines "libertines" à l'aide de petites réflexions assassines :

Je ne comprends pas comment tu peux coucher comme ça avec n'importe qui !

Ceci dit, les femmes qui se clament fidèles à toute épreuve, mais qui entretiennent une (ou plusieurs) relation(s) extraconjugale(s), ne sont pas rares. Ne vous a-t-on jamais mis dans la confidence la plus secrète d'une étonnante relation adultérine ?

Catégorie 7 :Les femmes libertines qui aiment multiplier les expériences et les partenaires

Ces femmes se mettent au diapason de l'univers des hommes. Elles disent à demi-mots à leurs copines moins "libérées" :

Tu sais, c'est pas si mal de s'éclater sexuellement sans se poser de question, en tout cas c'est mieux que de tricoter des chaussettes pour l'hiver en attendant le "bon numéro".

Les femmes qui les écoutent peuvent se trouver "pathétiquement coincées"..

Petit exercice : essayez de vous situer :

  • Je suis clairement [partagiste | exclusif(ve)], et je le revendique.
  • Je me persuade d'être [partagiste | exclusif(ve)], alors que pense que je ne le suis pas au fond de moi.
  • Je dois persuader les autres que je suis [partagiste | exclusif(ve)], quitte à mentir effrontément pour sauvegarder [l'image sociale | l'estime de moi | mon couple].
  • Tout tend à prouver que je suis [partagiste | exclusif(ve)], mais ça me coûte trop d'y croire.
  • Jalousie et partagisme

    Les échangistes me dérangent, m'effraient et me dégoûtent ! Ils me rappellent que l'amour éternel, passionné et durable n'existe que dans un monde idéal, et ça me fait mal d'en prendre conscience !

    Il ne faut pas confondre "fin de l'amour" et "ouverture du couple". Les couples partagistes s'aiment autant que les couples traditionnels.

    Les partagistes redéfinissent la fidélité. Ils ne parlent pas de fidélité sexuelle, mais amoureuse. Après tout, n'est ce pas la plus importante ?

    Christine Ley (auteur de "Voyage Au Pays De L'Echangisme") - affirme que les sexologues et les échangistes de longue date ont moins de probabilités de se séparer qu'un couple traditionnel. Quand la sexualité va, tout va.

    La jalousie est un élément crucial à gérer en contexte partagiste. Les couples échangistes expérimentés ont géré leur jalousie depuis longtemps, ce qui n'est pas le cas des débutants.

    Partagisme, polyamour et polygamie

    Dans notre société, aimer une seule personne est noble et respectable. En aimer plusieurs est indéfendable !

    La bigamie définit une personne qui a une relation sexuelle/sentimentale à long terme avec deux autres partenaires.

    La plupart du temps, c’est une imposition culturelle masculine, d’ailleurs souvent condamnée par certains pays, comme la France [Définition Wikipédia de la polygamie]

    Il existe pourtant des alternatives : le polyamour (aimer plusieurs personnes simultanément sans forcément se mettre en "couple" avec elles peut donner des éléments de réponse. Le polyamour ne doit pas se confondre avec la polygamie (un homme se met en "couple" avec plusieurs femmes (polygynie) sans forcément les aimer, ou l'inverse : une femme avec plusieurs hommes (polyandrie)).

    Soyons clair : le partagisme n'a RIEN A VOIR avec le polyamour ni la polygamie. C'est juste le partage du plaisir sexuel pour une période allant de quelques minutes à quelques heures entre partenaires temporaires, rien de plus !

    Le mariage, c'est comme le restaurant : à peine est-on servi qu'on regarde ce qu'il y a dans l'assiette du voisin
    L'île de la frustration

    Connaissez-vous l'émission de téléréalité "L'Ile De La Tentation" ?

    Ils sélectionnent quelques couples jeunes et beaux, persuadés d'être indestructibles. Ils sont transférés sur une superbe île ensoleillée et lointaine. Ils sont alors séparés. Les hommes sont logés à un bout de l'île, et les femmes à l'opposé.

    Les garçons voient alors débarquer de superbes jeunes filles célibataires, tandis que les filles auront aussi droit à de beaux jeunes hommes. Les célibataires s'évertueront à faire "craquer" les membres des couples, grâce à des mises en situation machiavéliquement romantiques (dîners aux chandelles, croisières, promenades sur la plage, ...)

    Il faut quand même être sacrément masochiste pour participer à un tel programme !

    A quand une émission ou l'on fait jeûner les candidats pendant deux jours avant de leur mettre des petits fours dans la bouche sans qu'ils aient le droit de les avaler ?

    Le partagisme est très exactement le contraire de cette torture mentale !

    Vous approchez le milieu partagiste en couple, sans êtres séparés, et rencontrez d'autres... couples. Le but n'est pas de résister mais de succomber, le temps délicieux d'une ronde coquine.

    Je ne peux même pas imaginer qu'il (ou elle) puisse toucher quelqu'un d'autre que moi !
    Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on a déjà à la maison ?

    La jalousie s'enracine et se cautionne par l'exclusivité sexuelle et sentimentale, car notre société tend à rendre "couple" synonyme "d'exclusivité sexuelle".

    Pourquoi aime-t-on sortir au restaurant alors qu'on peut manger chaque jour chez soi ?

    La réponse est on ne peut plus simple : parce que cela nous fait envie.

    L'amour, même en dehors du mariage, est toujours moral
    Un mariage sans amour est toujours immoral

    Les couples qui préservent une vie sexuelle exclusive, riche et passionnée après dix ou quinze ans de vie commune sont, avouons-le, exceptionnels. Et lorsque la sexualité se met à hiberner, le couple risque d'entrer dans un cycle "lassitude/tensions".

    Peut-on réfréner ses envies et ses pulsions au risque de faire exploser la cocotte-minute ?

    Nous n'y croyons pas !

    Est-il préférable d'entrer dans une partie de cache-cache avec amants et maîtresses ?

    Rien n'est moins sûr !

    Sous des couverts de question naïve ("Pourquoi chercher ailleurs ?"), se masque (mal) une réprobation pure et dure. Pourquoi ne pas dire carrément : "Je suis dérangé par le partagisme car ça s'oppose à mes valeurs !"

    Mais ne vaut-il pas mieux être complice que geôlier ?

    Partagisme et adultère : ne pas confondre
    Est-il vrai qu'en s'adonnant à l'échangisme, on a toutes les chances de voir son/sa partenaire partir avec le/la premier(ère) venue ?

    Cette vision est une idée préconçue fort tenace. En réalité, le risque est quasi-inexistant.

    Vous êtes censé être un couple sain, partageant un agréable moment avec d'autres couples sains.

    L'embryon d'une histoire d'amour peut naître en contexte partagiste, nous en avons connu, mais c'est très exceptionnel, et il ne s'agit jamais de couples solides. Nous n'avons jamais vu un couple qui fonctionne bien se séparer parce qu'un(e) libertin(e) passait par là !

    Sans vouloir vous alarmer, nul besoin de libertiner pour craindre de voir s'envoler son conjoint... Entre son travail, ses rencontres professionnelles, son club de bridge ou ses sorties avec des copains, il/elle a trente mille occasions de rencontrer quelqu'un d'autre !

    Le partagisme n'est-il pas une manière hypocrite de se tromper ouvertement ?
    Corne d'abondance ou abondance de cornes ?

    Quel vilain mot, "tromper" ! On trompe quand on viole la confiance, quand on cache. On trompe sur la marchandise, sur la valeur. On trompe sur ses intentions.

    Disons le tout net : pratiquer l'échangisme n'est absolument pas synonyme d'adultère. Personne ne trompe personne puisque il s'agit d'un acte délibéré et réciproquement consenti, désiré.

    Dans la prison de la jalousie, l'adultère est l'évasion, le libertinage est la libération
    Cha

    Lorsqu'une femme m'octroie une fellation, à côté de ma compagne qui s'excite de la situation, suis-je infidèle ?

    Si j'échafaude un plan machiavélique pour tromper ma femme lors de mon prochain voyage d'affaire, n'est-ce pas là une tromperie bien plus réelle, même si la situation n'existe pas encore ?

    Certains hommes mariés ont tout essayé pour tenter de convertir leur femme légitime au libertinage, sans y parvenir !

    Ils arpentent les coulisses partagistes seuls, ou accompagnés d'autres libertines. Ils peuvent mal vivre cette situation, et sont torturés à l'idée de céder à leurs pulsions dans le dos de leur épouse.

    Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter. Quelquefois trois.
    Est-il possible de partager son conjoint sans mourir de jalousie ?
    La sagesse, c'est apprendre à ne plus souffrir

    Qu'est-ce qui nous dérange vraiment dans le fait d'imaginer notre conjoint coquiner avec quelqu'un d'autre ?

    Les réponses sont multiples, complexes, parfois étranges ou irrationnelles.

    Certains couples pensent qu'il est impensable de partager leur sexualité. Le partagisme n'est (en tout cas aujourd'hui) pas pour eux.

    Maintenant, considérons le cas de figure :

    Je suis d'accord de coucher avec quelqu'un d'autre, mais je refuse que mon conjoint en fasse de même

    Réaction a priori égoïste, mais gardons-nous de jugement hâtif.

    En effet, (surtout pour l'homme), l'envie "d'essayer" une autre femme peut être très forte, voire irrépressible. Mais l'horreur d'imaginer sa femme en faire autant lui est insoutenable !

    Cruel dilemme !

    Extrait de témoignage "La Planète Echangiste" - [...] Si je suis marié, si un jour je fais un extra, ce n'est pas pour cela que j'aurais trompé ma femme. Ce sera uniquement sexuel. Et si elle a envie de faire de l'échangisme, j'étudierai la question à ce moment-là, mais je crois que je n'admettrai pas"

    On comprend mieux pourquoi des centaines de millions de couples dans le monde pratiquent l'adultère caché, souvent honteux, culpabilisant, provoquant disputes, rupture et souffrance.

    Quand j'aime, je ne partage pas !

    Certains prétendent qu'ils seraient capables de coquiner en groupe, mais seulement s'ils sont célibataires, ou accompagnés de quelqu'un dont ils ne sont pas amoureux.

    La jalousie est comme un fauve : on la dompte ou elle nous mange
    Cha

    Le sentiment d'être cocu est extrêmement humiliant et engendre des violentes réactions psychologiques : impression de se faire détrousser, salir, humilier, et surtout, sentiment d'être frappé d'un coup de poignard en plein coeur.

    Un marécage nauséabond de haine, de désir de vengeance, de résignation, de colère tangue dangereusement dans notre esprit.

    Mais le "trompeur" ne ressent pas la même chose ! La chose lui apparaît simple, légère, agréable, fraîche, excitante, sensationnelle, gratifiante...

    Si le partagisme était un saut en parachute, la jalousie serait le vertige
    Cha

    La seule émotion négative qu'il pourrait ressentir est la culpabilité.

    Sentiment culturel plutôt que spontané. Si ce sentiment était si intense, il ou elle serait simplement incapable d'adultère.

    Une femme trahie et une victime. Un homme trahi est un cocu
    Ca y est ! Je ne suis plus jaloux ! - Aujourd'hui, je ne suis plus jaloux, et ce, depuis l'âge de 25 ans environ (je suis né en 1965).
    A l'époque, j'étais en couple avec Jocelyne, je vivais chez elle. Je fantasmais sur une de ses meilleures copines, Marianna - Le ou la meilleur(e) ami(e) de son conjoint représente souvent une grosse tentation, car il/elle est très présent(e). On apprend à l'apprécier, aimer, et comme il/elle est du sexe opposé au nôtre, le désir peut naître - Je savais qu'elle avait envie de coucher avec moi, mais je n'aurais pas supporté que Jocelyne en fasse de même, je m'apprêtais donc à m'abstenir !
    Je pensais qu'elle ne m'aurait probablement pas quitté pour cette cause, mais que, par vengeance, elle allait me tromper à son tour !
    J'ai poussé la réflexion, et je me suis dit
    - Ce serait hyper-grave que Jocelyne me trompe... Par contre, si moi j'ai une aventure avec Marianna, je trouverais cela complètement bénin !
    Quel sale égoïste, n'est-ce pas ?
    Mais si c'est grave dans un sens, il faut rester logique, ça l'est dans l'autre !
    Alors je me suis donné le choix :
    1. Soit je renonce à coucher avec Marianna parce que j'estime que ce serait extrêmement grave, et donc ma copine me reste fidèle également
    ou alors...
    2. Je considère que ce n'est pas grave du tout de la tromper, mais donc, ce ne sera pas grave non plus que Jocelyne me trompe à son tour !
    J'avais beau y penser, je n'arrivais pas à voir une quelconque gravité dans le fait de vivre une simple aventure d'une soirée avec Marianna. C'était juste une envie sexuelle partagée, sans plus ! Je n'arrivais pas à considérer cette action autrement que juste un bon moment ! Donc, si Jocelyne me trompait, ce serait juste aussi un moment de plaisir et rien de plus !
    J'ai accepté cette idée globalement. Depuis lors l'idée que ma copine (Jocelyne ou une autre) coquine avec d'autres hommes ne me gêne plus du tout. Je dirais même que ça m'excite ! Et ce, que je sois à ses côtés pour la regarder faire ou pas. Je suis par contre jaloux si elle va manger au restaurant avec un de ses amants, mais c'est une autre histoire :-)
    Je ne dis pas ici qu'il est possible d'abandonner sa jalousie sur le bas-côté aussi simplement pour tout le monde. C'est juste un témoignage personnel.
    Projection de la jalousie
    Je suis incapable d'avoir une relation sexuelle avec quelqu'un d'autre, j'aurais l'impression de tromper mon conjoint !

    Si vous pensez "à la place" de votre conjoint, ce peut être un obstacle au partagisme.

    Il y a quatre cas de figure. Essayez de vous situer : lorsque vous imaginez une première excursion partagiste :

    1. Vous avez l'impression de tromper votre partenaire, ET lui/elle se sentirait trompé(e) par vous.
    2. Vous avez l'impression de tromper votre partenaire, MAIS lui/elle ne se sentirait PAS trompé(e) par vous.
    3. Vous n'avez PAS l'impression de tromper votre partenaire, MAIS lui/elle se sentirait trompé(e) par vous.
    4. Vous n'avez PAS l'impression de tromper votre partenaire, ET lui/elle ne se sentirait PAS trompé(e) par vous.

    Cas 1 et 2, vous projetez votre propre sentiment de tromperie sur votre partenaire.

    Cas 1, le sentiment de jalousie est partagé.

    Cas 2, vous seul(e) êtes en cause ! Prenez conscience de la subjectivité de la chose : Vous auriez l'impression de le/la tromper, mais ce n'est qu'une impression. Réglez ce problème avant de vous lancer dans l'aventure, sinon, comment pourriez-vous tirer du plaisir d'une situation ou vous avez l'impression d'être malhonnête avec votre conjoint ?

    Cas 3 : Si vous ne ressentez vous-même aucune jalousie, est-ce réciproque ? Vous devez en parler, et gérer cet état de fait, sous peine de problèmes inévitables.

    Fantasme VS réalité

    Autant le fantasme d'échangisme peut être diablement excitant, autant sa concrétisation peut-être anxiogène.

    Il peut être difficile pour une femme de voir son homme avoir des gestes tendres auprès d'une partenaire occasionnelle, des gestes qui, jusque-là, lui étaient réservés.

    C'est à vous de construire un viaduc qui vous mène du fantasme à la réalité. La rêverie n'a que faire des contingences matérielles : c'est juste une suite d'images. Le monde réel contient le fantasme ET l'aspect concret des choses.

    Sus aux mauvais coups ! - Je gère bien ma jalousie. Au point où je m'attriste si Souri tombe sur un amant lamentable.

    Sa satisfaction crée la mienne. Un soir, elle s’est déplacée chez un mec qui a bâclé la chose en une petite poignée de minutes ! J'étais aussi déçu et dépité qu'elle !

    Jaloux, mais différemment - Souri et moi avons nettement géré/déplacé notre jalousie. Que Souri passe une délicieuse soirée avec un amant très tendre et sensuel, et j'en serais ravi pour elle. Je suis même excité à l'idée qu'elle me raconte sa soirée.
    Qu'elle se permette d'aller manger au restaurant avec un de ses amants et je n'apprécierais pas du tout !
    Quant à moi, je peux coquiner avec qui je veux, mais j'ai l'interdiction formelle de dormir avec une autre fille.
    Décalage de la jalousie

    La jalousie peut se maîtriser, s'amenuiser jusqu'à disparaître, mais on peut aussi la "décaler". On peut alors être jaloux d'un autre homme qui fait rire sa femme, ou encore jaloux d'un petit nom affectueux qu'un partenaire occasionnel peut donner à son mari ou sa femme.

    On marche souvent sur un fil de rasoir : que peut-on se permettre de faire/dire à une autre personne que son conjoint sans égratigner sa sensibilité ? D'où l'importance des codes et règles de couple.

    Entre la blessure et la chatouille, il n'y a qu'une question d'intensité de frottement. L'idée est de transformer la blessure de la jalousie en chatouille sensuelle.