Cette section ne sert EN AUCUN CAS d'avis médical. Les médicaments cités ne sont en aucun cas prescrits par nous, et seul le corps médical est avalisé à vous les prescrire, le cas échéant.
N'hésitez pas à consulter l'excellent site "Multi sexualités et SIDA" pour plus d'informations.
Les médecins (généralistes notamment), n'ont reçu qu'une instruction sommaire sur la sexologie, et il ne faut pas attendre des miracles de leurs conseils concernant ce domaine (sauf exception).
Pratiquement, lorsque vous désirez vous faire conseiller ou prescrire un médicament préventif (contre certaines infections, telles que des mycoses), car vous comptez fréquenter le milieu libertin, contentez-vous de dire que vous êtes célibataire ou séparé(e).
Nous n'évoquons pas ici le préservatif, car une section complète lui est consacrée.
Le partagisme comporte des risques qu'il s'agit de limiter au strict minimum.
Une copine libertine particulièrement pointilleuse sur la prévention nous avoue s'insérer par sécurité un ovule de Gyno-Pevaryl (sur ordonnance) après chaque soirée libertine.
L'anatomie du sexe féminin rend la femme plus vulnérable que les hommes aux infections. En effet, son intimité est offerte à l'air libre, la vapeur, les doigts, les langues et les sexes.
Le pénis, même s'il est terminé par un petit orifice urétral, est de facto moins sensible.
Cette vidéo est absolument hilarante ! C'est évidemment de l'humour pur et simple :
Madame, évitez de libertiner pendant vos règles, si elles sont abondantes
Si vous vous savez porteur(euse) d'herpès ou de mycoses, soignez-vous et assurez-vous de ne pas être contagieux(euse).
Il pourra vous arriver d'être confrontés à des infections bénignes, mais dont vous aurez parfois de la peine à vous débarrasser.
L'anus contient beaucoup de germes puisque les selles utilisent ce conduit. Ces bactéries ou microbes ne doivent jamais passer de l'anus au vagin ! Surveillez vos doigts : ce ne sont pas les mêmes qui doivent passer de derrière à devant. Vous avez dix doigts répartis sur deux mains, servez-vous en intelligemment !
Lavez-vous les mains consciencieusement après chaque rapport, dès que l'ambiance se prête à un entracte.
Dans le même ordre d'idée, ne pénétrez pas deux femmes de suite sans changer de préservatif ! Eh oui : vous êtes sain, vous vous protégez. Mais si vous pénétrez une femme porteuse de germes pathogènes, ces germes se déposeront sur votre préservatif, et vous les transporterez alors chez une autre femme involontairement !
Avec les godemichés, c'est le même principe : si vous vous servez du même jouet sexuel pour passer de l'un(e) à l'autre, vous transmettrez des germes éventuels.
Il est recommandé de les recouvrir d'un préservatif. Cela évite de devoir le laver à chaque fois. En outre, il se peut que certaines matières provoquent des réactions allergiques... Vous n'avez aucune idée des conditions de fabrication de ces jouets.
Les préservatifs et des règles d'hygiène simple pallient ces risques.
Les IST* (dont le SIDA) sont des infections trop lourdes pour les prendre à la légère, mais ne confondons pas "conscience" et "psychose".
* IST = Infection Sexuellement Transmissible. Synonyme de MST (Maladie Sexuellement Transmissible)
Vous pouvez vous rendre dans un quelconque centre médical et demander un test du SIDA anonyme. C'est bon marché, mais il faut attendre quelques jours pour obtenir le résultat.
La séropositivité se manifeste un mois après la contamination dans 99% des cas et trois mois après dans 100% des cas.
Trois facteurs prédominent à la transmission du virus :
Le virus du Sida ne survit pas à l'air libre. Si vous serrez la main à un séropositif, ces trois facteurs sont si réduits que le risque d'infection est nul (en admettant une paire de mains non blessées)
Les choses s'aggravent dès que le contact devient plus intime : La peau du gland est beaucoup plus fine, plus poreuse que la peau du reste du corps. Entre deux mains qui se serrent brièvement, et un gland en frottement prolongé dans un vagin, il y a un monde de différences ! Le vagin et l'anus sont des muqueuses nettement plus poreuses au virus que la bouche.
Les femmes et les homosexuels doivent être particulièrement vigilants ! Le taux de transmission du SIDA est de trois à huit fois plus élevé chez une personne qui reçoit du sperme dans son vagin ou dans son anus que chez celui qui l'éjacule (logique !)
Les études médicales semblent montrer que le risque d'IST lors de rapports oraux est nettement plus faible.
Une fellation non protégée, sans éjaculation, avec des gencives qui ne saignent pas, sans (micro)coupure au pénis fait que le risque de transmission est très faible, car une enzyme contenue dans la salive inhibe le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine : rétrovirus responsable du sida).
Dans la pratique échangiste, les fellations se font sans préservatifs, on assiste parfois à des éjaculations buccales, mais nous condamnons formellement cette pratique !.
Le sang et le sperme sont les deux principaux vecteurs du VIH (les larmes et la transpiration ne semblent pas dangereuses)
Partant de ce constat, on pourrait dresser une échelle des risques, avec tout en haut la transfusion sanguine d'un séropositif à un séronégatif, et tout en bas, un simple baiser.
Entre ces deux extrêmes, toute la panoplie des actes intimes va s'échelonner, et ce sera à vous de vous comporter de manière responsable, raisonnable et pratique.
Lors d'une sodomie non protégée, des microlésions peuvent se créer, favorisant ainsi le contact du sperme et du sang. Dans le même ordre d'idée, une femme qui a ses règles est de facto plus à même de transmettre le SIDA. Rappelons que le préservatif est la SEULE manière de barrer la route au virus.
Attention : ce chapitre va vous faire dresser les cheveux sur la tête !
Quelle que soit la sympathie que vous éprouvez pour quelqu'un, ne comptez pas sur lui/elle pour vous informer spontanément de sa séropositivité ! Outre le fait qu'il/elle peut simplement l'ignorer, il/elle peut aussi mentir. De plus, il est absolument impossible de déceler la séropositivité de quelqu'un sur son apparence (tout comme il est impossible de déceler un cancer, le diabète ou une tumeur maligne d'un simple regard).
Imaginez qu'un libertin s'approche de vous et vous annonce tout de go qu'il est séropositif. Allez-vous accepter de libertiner avec lui, même avec préservatif ? Répondez franchement ! ... A l'inverse, oserez-vous lui poser la question franco ? "Salut ! T'as le SIDA ?"... Et même si vous osez, va-t-il répondre honnêtement ?
La loi, le bon usage, l'éthique obligent théoriquement tout un chacun à annoncer sa séropositivité en cas de rapport sexuel. Pensez-vous que la pratique rejoigne la théorie ?
Les séropositifs savent que, d'une part, le préservatif protège leurs partenaires, et, d'autre part, qu'ils se verront systématiquement éconduire s'ils se dévoilent ; tirez-en la seule conclusion qui s'impose : protégez-vous ou abstenez-vous !
Rappelez-vous que la seule motivation des séropositifs est de ne pas transmettre leur maladie. Peut-on vraiment compter dessus ?
La section qui suit est inspirée de ce document
En cas de rapport sexuel avec un partenaire séropositif :
Avec un partenaire de statut HIV inconnu, il faut multiplier ce risque par la probabilité que cet inconnu(e) soit HIV positif, soit 1/1000 (dans les années 1990) dans la population générale, mais beaucoup moins par exemple pour un(e) toxicomane intraveineux, ou un homme homo ou bisexuel.
Par exemple, le risque global estimé de contamination HIV pour un rapport vaginal réceptif avec un inconnu présumé non homosexuel non toxicomane était de une "malchance" sur un million dans les années 1990. La concentration du virus étant plus dense dans le sperme que dans les sécrétions vaginales, cette probabilité est sans doute moindre pour l'homme.
Les chiffres suivants sont issus de cette page
Mettez un préservatif pour éviter que votre santé capote !
Mesdames, n'hésitez pas à simplement toucher le pénis qui s'apprête à vous pénétrer : la texture du latex se reconnaître très aisément.
Mettons un terme à l'idée préconçue et vivace qui prétend que le virus du SIDA passe à travers le préservatif : c'est absolument faux.Si vous désirez vivre une sexualité sans préservatif et absolument sans risque, vous pourrez vous rabattre sur les webcams coquines, les films pornos, le téléphone rose, le voyeurisme ... ou l'abstinence...
La fidélité absolue n'est pas dans la liste puisque vous ne pouvez jamais être certain(e) de votre partenaire.
Les préservatifs masculins (appelés aussi présos, condoms ou capotes) sont communs alors que les préservatifs féminins restent anecdotiques (Voir "Le Roi de la Capote").
Ayez toujours un stock suffisant de préservatifs à portée de sexe : Dans la voiture, dans vos poches, à la maison. Vous ne devez jamais être en rupture de stock afin de ne pas être tenté d'avoir une relation sexuelle non protégée.
Si Madame est allergique au latex, vous devrez vous munir de préservatifs sans latex à disposition (je vous conseille les Avanti Ultima, disponibles dans les pharmacies genevoises "Sun Store" - très confortables, mais très chers).
Il y a autant de pénis que d'hommes. Trapus, courts, larges, longs, minces, courbés, tout y est ! Il existe différentes "pointures", ou tailles pour les préservatifs. Par définition, il y a autant d'hommes qui se trouvent en dessous qu'au dessus de la moyenne. Il est insupportable à certains (une majorité ?) d'hommes de se procurer des préservatifs "taille S". Les marques rivalisent d'originalité pour faire passer la pilule (si nous osons dire). En témoigne le "roi de la capote" avec son modèle "trim" : http://www.leroidelacapote.com/preservatifs-pasante-trim-p-247.html. A contrario, ceux qui sont pourvus d'un sexe plus important que la moyenne n'auront aucune peine à dénicher des préservatifs fièrement estampillés "larges" ou "XXL" (les Ceylor Large par exemple.
Vous cherchez le meilleur rapport "qualité-prix" ? Rendez vous dans un sex-shop, et demandez le modèle plébiscité par... les prostituées ! Qui sont mieux placées qu'elles pour faire le bon choix ? Croyez-nous, une pute est bien mieux éclairée qu'un pharmacien sur ce plan !
Outre l'aspect morphologique, il y a de vraies disparités au niveau du confort et du prix. Par exemple, j'ai testé le préservatif sans latex Durex Avanti Ultima, et je m'y suis senti très à l'aise ! Par contre, j'ai essayé les préservatifs (aussi dépourvus de latex) de Ceylor, et j'ai eu l'impression de m'étrangler dans un vieil élastique tout sec !
Vous trouverez toutes sortes de condoms : poudrés, nervurés, extrafins, surmontés d'un motif fantaisie, avec ou sans réservoir (petite cavité au bout du préservatif permettant une éjaculation plus facile), etc. Le roi de la capote nous présente un préservatif plus fin vers le gland. A tester...
Le port d'un préservatif comporte des inconvénients qu'il est vain de nier !
Il serait idiot de d'affirmer qu'un préservatif laisse les sensations intactes. C'est un peu comme si on caressait un chat avec des gants de cuisine : le chat s'en aperçoit, mais moins que vous qui le caressez.
La très bonne nouvelle est que, du coup, le préservatif est un excellent retardant naturel, et les éjaculateurs précoces peuvent y voir un éventuel remède à leur problème.
Une fois le préservatif sorti de son emballage, il s'agit de l'enfiler correctement. Pour se faire, votre pénis doit être... en érection !
Mettre un préservatif, c'est comme dégrafer un soutien gorge d'une seule main : sans pratique, point de salut ! Si vous devez vous concentrer intensément pour enfiler votre préservatif, c'est comme si on vous demandait de résoudre un calcul mental : vous allez penser à autre chose et donc... débander !
En d'autres mots, vous devez être tendu... et détendu pour enfiler votre imperméable avec succès.
Entraînez-vous car il est indispensable d'apprendre à l'enfiler aussi naturellement qu'une chaussette, il en va de votre santé, de votre vie. Rappelez-vous qu'il vaut mieux avoir l'air con que malade !
Il faut le dérouler un tout petit peu pour s'en rendre compte. Pendant trop d'années, je me suis donc escrimé à dérouler un préservatif en sans savoir pourquoi ils se déroulaient si mal la moitié du temps! Ne riez pas, je vous vois !!!
Une incursion régulière dans le milieu libertin vous concédera l'élégance d'un acteur de film X. Vous l'ajusterez bientôt les yeux fermés.
Pensez à laisser un petit bout du préservatif "relâché" au bout du gland : vous laisserez ainsi une petite place au sperme lors de l'éjaculation. Ce petit espace minimisera aussi les risques de rupture.Le préservatif peut s'utiliser conjointement avec une noisette de lubrifiant afin d'éviter sa rupture par frottement. Voyez le chapitre "SexToys et accessoires (sous-rubrique Lubrifiants) pour plus de détails.
Un préservatif est très résistant, mais son épaisseur ne dépasse pas le cinquantième de millimètre ! Prétendre qu'il ne peut jamais se rompre est aussi idiot que d'affirmer qu'un pneu ne peut jamais crever.
Il reste malgré tout très robuste : Enfilez-en un sur le robinet de la baignoire (un préservatif, pas un pneu !), et faites couler l'eau : vous serez surpris de constater que plusieurs litres d'eau gonfleront le condom avant qu'il n'explose.
Cette résistance s'amenuise si votre préservatif :
Outre la rupture, le préservatif peut glisser (affaiblissement de l'érection ou mauvaise mise en place par exemple).
L'homme sentira plus facilement l'absence soudaine du préservatif que la femme, car ses sensations augmenteront sensiblement. Bien que ce plaisir supplémentaire incite à continuer, retirez-vous, enfilez un autre imperméable, car les enjeux sont trop importants.
En cas de rupture ou glissade du préservatif, et d'éjaculation par la suite, enquérez-vous l'un et l'autre de votre état de santé respectif. Entre grossesse et infection non désirées, comportez-vous en adulte responsable (franchise auprès de votre partenaire, et visite médicale dès le lendemain le cas échéant).
Madame, Vous trouverez sur ce site des informations sur la contraception d'urgence en cas d'accident.