La législation de manque pas de termes juridico-médicaux pour motiver la pénalisation de certaines pratiques : maladie, obsession, perversion, corruption, débauche, luxure, vice, avilissement, dégradation, attentat (à la pudeur), ...
Toutefois, aucune loi n'interdit strictement les endroits libertins. Les seuls cas de fermeture de clubs non conformistes étaient (officiellement) dus à des plaintes pour nuisances sonores, ou des problèmes de circulation... Mieux vaut en rire.
Le libertinage, pratiqué seul ou en couple (il)légitime hétéro ou homo est parfaitement légal sous nos latitudes, pourvu que :
Dans nos contrées, l'infidélité n'est plus punissable depuis quelque temps. Comme dirait l'autre, ce qui n'est pas interdit est autorisé. Mais si l'adultère est autorisé, le crime passionnel est, lui, toujours... un crime !
L'infraction consistant à exposer ses organes génitaux en public porte la lourde dénomination d'attentat (à la pudeur) ; ceci rend le voyeurisme autorisé, mais l'exhibitionnisme prohibé (même chez soi, si on peut être aperçu depuis le domaine public). La loi française interdit les relations sexuelles en public, sous peine d’une amende de 15'000 euros et d’un an de prison. D'autres pays, comme la Hollande, autorisent les ébats sexuels en publics, dans certains parcs, et à certaines heures dans certaines conditions.
Sous nos latitudes, L'homosexualité n'est plus un délit depuis fort longtemps.
Voyez le chapitre "homo et bisexualité" pour plus de détails
Le proxénétisme est interdit mais la prostitution est autorisée, y compris dans les lieux libertins, même si elle n'est pas souhaitable. Seuls les règlements internes peuvent exclure les prostituées.
Dans la réalité, malgré les règlements clairement affichés dans les clubs, vous pourrez y rencontrer des prostituées. Voyez le chapitre "Passeportes" pour plus de détails.
Il est strictement interdit au personnel des établissements libertins d'avoir des relations intimes avec la clientèle, même gratuitement (assimilation au proxénétisme).
La majorité sexuelle représente l'âge à partir duquel un mineur civil peut entretenir une relation sexuelle avec un adulte sans que cet adulte commette une infraction pénalement réprimée.
Pour des questions évidentes d'éthique, morales et légales, excluez formellement d'impliquer quiconque de moins de 18 ans à des activités sexuelles de groupe. Le milieu libertin ne s'entache d'aucune affaire de pédophilie, et c'est parfait comme cela.
La majorité sexuelle en France est fixée à quinze ans, et passe à seize ans en Suisse
Voici la carte partielle de l'Europe et les âges de majorité sexuelle :
Au delà de l'aspect légal, sauf exception, les adolescents ne sont de toute façon pas assez expérimentés pour apprécier le sexe libre. Voici un extrait de forum, vraisemblablement initié par une adolescente :
Voyez le chapitre "Quel est l'âge moyen des couples échangistes" pour plus de détails.
Concernant le SM, la législation est très difficile à appliquer tant les pratiques sont vastes. D'une façon générale, toute pratique sexuelle provoquant des séquelles dommageables physiques ou psychologiques sont interdites.
Voir le chapitre "SM" pour plus de détails.
L'urologie (jeux d'urine) et la scatologie (synonymes : coprophilie, scatophilie : excréments) sont interdites (en tout cas en Suisse) pour cause de "dégradation de la dignité humaine" (on trouve toutefois des sites en anglais, tels que Poop Report, qui en parlent de manière très "large". Sans parler de législation, les excréments sont porteurs de nombreux germes qu'il vaut effectivement mieux éviter.
A savoir : le sida ne se transmet pas par l'urine
Confondre "tournante" et "Gang-bang", c'est confondre "défenestration" et "saut à l'élastique" ! Faut-il rappeler que le viol collectif est d'une gravité équivalente à un assassinat ?
Les actes sexuels impliquant des animaux sont interdits (même raison que la scatologie : " dégradation de la dignité humaine"). De plus, selon les animaux, cela peut être considéré comme un "acte de cruauté"