Un événement partagiste s'échelonne de la soirée intimiste en trio à domicile, à la méga soirée ou plus de quatre cents couples sont présents ("La plus grande soirée libertine de France" par exemple)
Dans nos contrées, les clubs libertins accueillent environ de quinze à cent couples pour une soirée réussie.
Au "fun for two", aux Pays-Bas, nous avons dénombré plus de mille personnes. Il semblerait qu'aux Etats-Unis, certains congrès libertins rassemblent jusqu'à 4'000 personnes dans un hôtel loué pour l'occasion.
Entre ces extrêmes, il existe tout un éventail de possibilités.
Il y a la configuration purement privée : vous recevez une personne/un couple, ou vous vous rendez chez eux. Vous pouvez ainsi vous retrouver de trois à huit personnes (environ) dans un cadre strictement privé.
Des soirées semi-privées sont souvent à l'initiative d'un couple qui met sa grande maison à disposition, ou loue un local pour l'occasion. Quelques couples sont conviés, qui peuvent eux-mêmes éventuellement inviter d'autres couples. Les gens se connaissent alors plus ou moins. Il peut y avoir entre cinq et dix-douze couples environ dans ce contexte.
Des associations libertines, telles que "LEDA" ou "Le Cercle", organisent régulièrement des soirées réservées à leurs adhérents ou de nouveaux membres potentiels. Ces soirées (dix à quatre-vingts couples) sont très chaleureuses, car les gens se connaissent plus ou moins. Ces événements semi-privés ou associatifs sont, dans l'immense majorité, réservés aux couples (plus exactement : la parité hommes/femmes doit être respectée).
Les endroits "publics", tels que les saunas coquins ou les discothèques libertines, proposent des soirées "couples", et "mixtes" (Mixte = hommes et femmes acceptés, même seuls, ce qui implique une surpopulation masculine).
Les saunas sont presque tous gays, mais proposent parfois des soirées couples et/ou mixtes. Les discothèques libertines sont à vocation "couples", et ne proposent jamais de soirées Gay (à notre connaissance).
Il existe encore le sulfureux Cap d'Agde, des vacances libertines, des croisières coquines, et d'autres événements libertins de toute sorte. Il existe également des lieux publics d'exhibitionnisme/voyeurisme confidentiels, uniquement connus de bouche à oreille.
Les soirées purement privées se déroulent au choix :
Même si la solution est moins "glamour", l'hôtel est une solution intéressante si l'autre couple habite loin : vous trouverez un hôtel à mi-parcours. Si tout le monde a des enfants et qu'aucune baby-sitter n'est disponible, la solution hôtelière est aussi envisageable. Gardez à l'esprit que dans un hôtel, le réceptionniste, le personnel et d'autres clients peuvent se rendre compte de votre rendez-vous, ce qui peut être intimidant !
Dans la soirée intimiste/privée, la surprise ne vient pas de "Qui sera là ?", mais de "Comment cela va-t-il se passer avec eux ?".
Recevoir un couple chez vous vous évitera un déplacement. Par contre, si le feeling n'est pas au rendez-vous, il sera plus délicat de prendre congé, car il vous faudra les "mettre dehors". Rassurez-vous toutefois, le milieu libertin est un milieu respectueux, et personne ne s'impose.
Il vous incombera de créer une ambiance feutrée et tamisée ! Lumières douces et indirectes, quelques bougies sur la table du salon, un canapé et des fauteuils qui aident à la promiscuité sans l'obliger, tout ceci créera un terrain prédisposé aux coquineries. Sentez-vous "fondre dans le décor".
Laissez l'autre couple s'asseoir naturellement et asseyez-vous ensuite près d'eux. Placez-vous de manière à laisser une "distance sociale raisonnable", mais il faut pouvoir facilement les approcher, selon la tournure des événements.
Madame, pour la tenue, osez la provocation ! Vous êtes chez vous, personne ne vous voit, les rideaux et les volets seront évidemment fermés. Rassurez-vous : quelle que soit l'indécence de votre tenue, il n'y aura jamais aucune obligation d'aller plus loin. Monsieur, décontracté mais élégant, aura soigneusement planqué à la cave son jogging et ses pantoufles.
Un léger fond de musique douce et sensuelle soulignera l'air de fête (car il s'agit bien d'une fête, n'est-ce pas ?).
Surtout pas trop fort la musique, vous de devrez jamais devoir tendre l'oreille pour écouter les conversations, surtout qu'une certaine timidité risque de faire baisser le volume d'un cran.
En milieu libertin, le Champagne se surnomme parfois "bulles".
De votre côté, maintenez un petit stock de Champagne et/ou de Clairette de Die (cela ressemble à du champagne, mais doux, en général très apprécié). Vous aurez pris soin de placer quatre jolis verres au milieu de la table. Si vos hôtes ont amené une bouteille, comme c'est souvent le cas, n'hésitez pas à l'ouvrir (si elle est encore fraîche)
N'abusez pas d'alcool, même si cela désinhibe !
Voir "Un verre, ça va, trois verres, bonjour les dégâts" pour plus de détails
De petites choses à grignoter occupent les mains, donnent une contenance, et soulignent l'air de fête.
Puisque le sujet est lancé : pas de chou non plus, ou quoi que ce soit qui pourrait provoquer des désagréments gazeux, si vous voyez ce que je veux dire !
Vous êtes chez-vous, tout est permis ! C'est le moment de déballer vos nouvelles trouvailles dès que la conversation s'y prête. Voyez le chapitre "Sextoys et accessoires" pour plus de détails.
Faites le lit, préparez la chambre... Ou si vous ne désirez pas coquiner dans votre couche personnelle, prévoyez un autre lit/matelas qui peut accueillir quatre personnes (évitez le lit d'appoint).
Si vous désirez ne pas mêler vos draps conjugaux à vos joies libertines, pourquoi ne pas changer votre lit juste pour la soirée, et remettre vos draps après le départ de vos invités ? Parlez de ce point avec votre partenaire, qu'il n'y ait pas de malaise.
Attention au chien ! Deux grosses pattes affectueusement griffues sur une paire de bas résilles, assortie à une grosse queue poilue qui balaye les verres de champagne n'est pas l'idéal. Surtout si cet épisode se conclut glamoureusement par le cri-du-chef-qui-tue : "WOLF !!! TU ARRETES !"
Nos amis les chats provoquent aussi quelques dangers : les poils blancs s'assortissent très mal avec une tenue noire ! Informez-vous également : une allergie aux poils ou une peur des chats/chiens peut compromettre une soirée prometteuse.
Si vous avez des enfants, gardez à l'esprit qu'ils peuvent se réveiller, vous surprendre, et être choqués de la tenue de vos invités.
S'ils sont grands et qu'ils sont sortis, peuvent-ils faire irruption inopinément ? Fermez à clé pour les obliger à sonner, et vous laisser le temps de vous remettre en état de les accueillir.
Concilier "enfants" et "partagisme" n'est pas chose aisée : ils restreignent vos disponibilités, et vous devrez faire votre possible pour qu'ils ne décèlent pas vos activités partagistes.
Pensez à vos voisins, surtout si vous habitez en HLM. Les cris de plaisir vous exciteront mais énerveront les autres. Il ne serait pas de bon ton d'éveiller les nerfs ou la curiosité du voisinage, n'est-ce pas ?
Un avantage indéniable à recevoir chez vous : pas d'adresse à chercher, pas d'essence à payer, pas de (long ?) trajet à parcourir, heureux mais fourbus, à trois heures du matin.
Si le rendez-vous se conclut chez l'autre couple, le risque de vous faire poser un lapin est quasiment nul, c'est un gros avantage. L'autre avantage est qu'il ne vous incombera pas de faire le ménage avant la soirée.
D'autre part, vous aurez le plaisir de la surprise et du "dépaysement" : autres gens, autre lieu.
Par contre, il vous faudra vous déplacer ! cinq kilomètres ne sont pas équivalents à cent-cinq ! Si vous finissez, par bonheur, à quatre heures du matin repus de sexe dans la zénitude la plus totale, il vous faudra reprendre la route, à moins qu'ils ne vous offrent l'hospitalité pour la nuit, mais cela, vous ne pouvez pas le demander avant, car vous ignorez si le feeling tant espéré sera au rendez-vous.
Apportez des bulles, c'est une attention qui fait toujours plaisir... et/ou un joli bouquet de fleurs.
Il s'agit souvent de couples aux talents d'organisateurs qui convient d'autres couples qu'ils connaissent personnellement, ou qui sont des "amis d'amis", ou encore invités par annonce traditionnelle ou sur un site web libertin.
Une soirée semi-privée pourrait se comparer à une soirée VIP : La liste des invités semble close, mais il est souvent possible de rajouter des "amis".
Les couples et les éventuels célibataires présents sont sélectionnés et invités au seul gré du feeling des organisateurs et de leurs amis. Les nouvelles personnes sont les bienvenues, pour autant qu'elles soient déjà connues et appréciées d'au moins un des couples présents, et que la parité hommes/femmes soit (quasiment) respectée.
Les soirées semi-privées s'organisent soit chez quelqu'un qui a un grand appartement ou une maison, voire une salle réservée pour l'occasion. Par exemple, il y a un endroit qui s'appelle "Le Loft", à Lausanne, qui est une sorte de grande pièce flanquée de quelques lits, un bar, des fauteuils et une salle de bains, et qui est loué pour des occasions coquines (partagisme ou SM).
Le prix d'entrée est souvent modique, car il s'agit le plus souvent d'une simple participation aux frais. La formule "buffet canadien" existe aussi.
Dans ce genre de soirées, le feeling entre les couples est à inventer, à découvrir.
En cas de crise (de jalousie par exemple), ou de tension, le contexte est délicat ! Entre huit yeux, la soirée s'arrête, et les deux couples se séparent ; les choses sont tendues, mais claires. Dans un cadre public (sauna ou discothèque), le couple problématique s'en va, ou règle seul ses problèmes seul, les autres ne se sentant pas concernés. Par contre, dans une soirée semi-privée, si une crise éclate, l'ambiance "familiale" s'en ressent... Il est difficile de faire "comme si de rien n'était", et personne n'a envie non plus de focaliser son attention sur le couple à problèmes. Rassurez-vous, ces "esclandres" sont rarissimes, car les couples sont quasiment tous très expérimentés.
Bien que nous n'ayons eu aucune confirmation des sources, il semblerait qu'il existe/ait des soirées coquines privées réunissant plus de 200 couples, tous masqués, pour une soirée libertine des plus classieuses dans des châteaux somptueux.
Il est assez facile d'engager la conversation dans un contexte semi-privé. Vous connaîtrez souvent au moins un couple, ce qui vous donnera une contenance.
Par contre, nous avons remarqué que le déclic (Voir "le déclic : tu veux ou tu veux pas ?") ne se manifeste pas toujours facilement dans une ambiance semi-privée. Il peut arriver que les conversations traînent en longueur, comme si personne "n'osait" faire le premier pas libertin. Ne vous inquiétez pas, le temps passant, personne n'ayant envie de laisser s'enliser la soirée, les choses se décantent d'elles-mêmes.
La discrétion, l'entregent, la civilité sont des qualités appréciées chez les libertins. Toutefois, ces qualités doivent s'épicer d'une certaine audace si l'on veut que la mayonnaise prenne. Messieurs, un peu plus de cran, mesdames, un peu moins de pudeur, pour que la soirée soit chaude, brûlante comme la braise !
Vous n'allez certainement pas coquiner avec tout le monde. S'il y a vingt autres couples, vous allez avoir le temps d'en approcher un ou deux, peut être trois, ou quatre, en caresser ou regarder d'autres...
Avec un peu d'expérience dans le milieu libertin, vous pouvez projeter d'organiser une soirée semi-privée.
Dans le cas d'une sortie traditionnelle, peu importe que les uns et les autres se plaisent mutuellement. En contexte libertin, c'est un paramètre dont il faut tenir compte. Aussi, même si nous faisons l'éloge de la discrétion, il est paradoxalement de bon ton, rassurant de préciser à chacun qui d'autre sera présent (ce n'est pas obligatoire).
Définissez le lieu : location de salle, ou chez quelqu'un. La salle ou la maison doit pouvoir accueillir confortablement tous les participants dans un salon pourvus de canapés, autour d'un verre, ET comporter suffisamment de matelas moelleux pour pouvoir coquiner sans être coincés par le manque de place.
Fixez la date : De grande préférence un samedi soir (éventuellement un vendredi soir, ou une veille de fête).
Accordez-vous avec un autre couple pour être au moins quatre à "co-organiser" afin de multiplier les contacts et diviser les tâches. Ajoutez alors quelques couples moins connus, mais recommandés par des couples de confiance. Saupoudrez optionnellement de quelques célibataires en gardant à peu près la parité hommes femmes.
Invitation au LEDA (Association libertine)
Concevez un e-mail d'invitation complet qui résume :
Pensez-à envoyer un e-mail de confirmation quelques jours avant l'événement afin de vous prémunir des désistements (incontournables) et des oublis éventuels.
Le jour J, Relevez votre e-mail si possible (un désistement ou un ajout de dernière minute est toujours possible). Gardez votre téléphone portable à portée de main car certains couples devront peut être vous joindre (problème de retard, d'égarement, désistement soudain)
Préparez une ambiance feutrée, tamisée. Les participants doivent se sentir attendus, accueillis... Désirés !
Chaleur confortable, bougies, lumière tamisée, musique d'ambiance et douce, petits fours, champagne et boissons sans alcool : voici un cocktail ambiant promettant une suite... torride.
Accueillez chaque couple chaleureusement, présentez-les courtoisement aux autres personnes et offrez-leur à boire. Personne ne doit se sentir "hors-jeu". Si une cotisation est demandée, rappelez-leur dès l'entrée.
Faites le liant entre les participants, repérez les plus timides, mettez-les à l'aise.
Laissez l'ambiance mijoter doucement. Pour un public arrivant vers vingt heures, il ne faut généralement pas compter coquiner avant vingt-deux heures minimum. En général, un repas ou un buffet permet de se mettre dans l'ambiance.
Afin de donner le ton, et de faciliter le déclic (Voir "le déclic : tu veux ou tu veux pas ?"), changez manifestement d'ambiance à un certain moment : musique un peu plus forte, plus langoureuse (Voire carrément piste de danse), lumières moins fortes, plus rouges ou plus jaunes.
Dans un deuxième temps, des matelas initialement posés verticalement contre les murs pourraient tout à coup tomber à plat sur le sol.
Que la fête commence !
En fin de soirée, les gens partiront souvent à des moments différents. Raccompagnez chaque couple, et remerciez-les, ça leur donnera envie de revenir.
Pensez à prendre les adresses e-mail des couples que vous ne connaissiez pas directement, afin de les prévenir d'une soirée semi privée ultérieure.
Lorsqu'un couple sort en "club" (sous entendu échangiste/libertin/non-conformiste), il se rend soit dans une discothèque, soit dans un sauna (qui est en fait un complexe de type "spa" : Sauna, bain de vapeur, jacuzzi, ...). Certains complexes libertins associent discothèque et Sauna (le Zénith, à Grésy-sur-Aix, en Savoie, par exemple)
Pour une première expérience, nous préconisons d'arriver vers vingt-trois heures, un samedi, en discothèque, histoire de prendre le temps de vous fondre dans l'ambiance. D'une façon globale, si vous débutez, nous pensons qu'il vaut mieux commencer par une soirée club plutôt qu'une soirée privée ou semi-privée. C'est moins intimidant.
Monsieur, c'est vous qui payez l'entrée, les consommations : votre partenaire est votre invitée, qu'il s'agisse de votre femme légitime ou d'une amie libertine ! Les femmes doivent toujours être considérées comme les princesses des soirées. Lors de soirées mixtes ou gang bang, les femmes seules sont quasiment toujours invitées gracieusement par l'établissement. Si vous manquez de moyens, les soirées privées ou semi privées pèseront moins lourd sur votre budget.
L'entrée en club est publique, mais filtrée. Seront refoulés à l'entrée des soirées couples :
Il existe des clubs libertins qui filtrent selon l'aspect physique des client(e)s, mais nous n'en connaissons pas personnellement.
Il faut qu'il y ait du monde pour que la "mayonnaise prenne". L'anonymat du plus grand nombre joue en faveur du succès de la soirée. Le samedi est ainsi le soir idéal pour la sortie en club.
Très globalement, les soirées couples ont plutôt lieu le week-end et les soirées mixtes la semaine, mais ce n'est pas une règle !
En discothèque, l'ambiance bat couramment son plein entre deux et trois heures du matin. En sauna, cela commence bien plus tôt (vers vingt heures parfois). Certains préfèrent arriver en premier, pour sentir monter la température et voir le club se remplir peu à peu. D'autres préféreront arriver en pleine fête.
"C'est facile, Yaka se servir !", prétendront les non-initiés. La réalité est évidemment bien différente !
L'approche en boîte de nuit est peut-être la moins facile de tous les contextes libertins car la clientèle est hétéroclite, et tout le monde ne désire pas "échanger".
Un club libertin n'est pas un souk en libre service ! Qui donc désire être considéré comme une marchandise disposée à l'étalage ? Ni vous, ni les autres !
Les couples vont se jauger, croiser leurs regards. Un complexe et subtil jeu de séduction s'articule petit à petit.
Rappelez-vous toujours que les autres couples (surtout jeunes/débutants) se posent autant de questions que vous sur la suite de la soirée.
Les principes de séduction restent les mêmes que partout ailleurs. Vous devez user de tact, sourire, bienveillance et diplomatie. Il n'est évident pour personne de faire le premier pas !
Si lors de votre première sortie libertine en club, vous avez clairement établi les limites entre vous deux :
Vous devrez alors éconduire les couples qui tenteraient leur chance.
Avant l'approche physique, il y a très souvent un jeu de regards, permettant de jauger l'intérêt réciproque. On peut être tétanisé à l'idée de répondre à un simple sourire (Au secours ! Ils nous ont regardés !).
Si vous attendez passivement que les autres viennent à votre rencontre, vous aurez juste à répondre aux sourires, et il est toujours excellent pour le moral de se sentir désiré(e). Gardez à l'esprit que si chacun attend que les autres fassent le premier pas, il ne va pas se passer grand chose !
Vous pouvez signifier activement votre désir d'entrer en contact. C'est à vous qu'incombera "l'audace de l'approche", incluant le risque du rejet, ce qui n'est pas forcément négligeable.
N'abordez pas systématiquement les couples les plus somptueux, car, "victimes de leur succès", ils risquent de sévèrement filtrer les approches. D'un autre côté, ne vous laissez pas envahir de pensées parasites : "Ils vont nous trouver trop jeunes, trop âgés, trop gros, trop grands, trop petits, pas à leur goûts, trop ceci, pas assez de cela..."... Les desiderata, exigences, peurs, envies sont à peu près impossibles à deviner.
Comment savoir ce qui se passe dans les têtes des autres couples, alors que vous ignorez peut-être ce qui se trame dans l'esprit de votre propre partenaire, voire chez vous-même ?
Voyez le chapitre "Aspect physique" pour plus de détails.
Avant de vous intéresser à un couple, accordez votre diapason avec votre partenaire : les deux membres du couple vous plaisent-ils à tous deux ?
Afin de minimiser les risques de refus, regardez-les, avec une légère insistance. Ils vont certainement croiser votre regard, se parler à l'oreille. Ne vous formalisez pas s'ils ne vous sourient pas ! Ayant constaté votre intérêt, ils en discuteront entre eux.
S'ils vous regardent encore une fois ou deux, c'est qu'ils vous jaugent. Osez leur sourire. S'ils ne vous rendent pas votre sourire, accordez-leur le bénéfice de l'intimidation. S'ils fuient décidément votre regard, c'est qu'ils ne désirent pas aller plus loin. A l'inverse, s'ils vous scrutent en coin avec des yeux pétillants, voire un sourire naissant, assumez l'audace de les accoster.
Vous n'aurez peut-être pas physiquement la place de les inviter... Idem pour eux. En discothèque, pourquoi ne pas vous diriger vers le bar, ou à un endroit stratégique où il sera facile pour eux de vous approcher "naturellement". S'ils ne vous rejoignent pas, ils ont leurs raisons : peut-être se sont-ils mépris sur vos intentions ? Risquez alors d'aller à leur rencontre : offrez-leur un verre, par exemple.
Aïe ! Pas de chance ! Dès qu'ils ouvrent la bouche, le charme de leur conversation s'apparente à la récitation d'un bilan comptable ! Rien ne vous oblige à aller plus loin ! Vous avez offert un verre, rien de plus. Vous utiliserez alors vos codes, et prendrez poliment congé.
Si tout le monde se plaît, laissez-faire les choses naturellement... Et si vous alliez vous balader "main dans la main dans la main dans la main" vers les coins-câlins ?
Dans l'espace "coins-câlins", la lumière est plus discrète, les conventions d'approche sont plus relâchées. Cela ne veut pas dire que vous pouvez vous jeter au milieu des mêlées sans autre forme de procès, mais tenter une caresse, chercher les yeux des autres couples pour y lire une éventuelle invitation...
Si, avant l'approche, il y a eu ce subtil jeu de regards, il n'y aura aucun problème : soit le couple vous plaît, vous lui avez bien fait sentir, et il vient vers vous, soit ils ne vous inspirent pas, et votre attitude est restée fermée, sans équivoque. Il y a fort peu de chances qu'ils vous approchent.
Dans certains cas, vous vous ferez aborder par un couple "par surprise" (mais d'où sortent ils ?! ?). Vous les intéressez, c'est déjà cela de gagné ! Vous allez devoir déterminer si le couple vous plaît, ainsi qu'à votre partenaire. C'est dans cette situation que vos codes devront être particulièrement clairs, rôdés, efficaces et rapides ! (voir Codes et mots-clés)
Si votre plastique/attitude les a séduits, mais que votre conversation s'embourbe comme un tracteur dans la terre grasse (un accès de timidité foudroyant par exemple), ils s'en iront alors aussi naturellement qu'ils sont venus.
Lorsque vous vous faites approcher par un couple qui n'enflamme pas vos sens, éconduisez-les avec classe, discrétion et respect. Le rejet n'est pas une chose simple à subir, ni à imposer, mais il faut pouvoir le gérer si on ne veut pas se retrouver dans une situation délicate, non-désirée et donc inacceptable !
Rassurez-vous : il est enfantin de refuser sans blesser : Madame laisse les jambes et bras croisés, surtout aucun geste d'approche physique, mais toujours un sourire poli. Monsieur se montre distrait, regarde un peu ailleurs. Répondez à leurs questions de manière conviviale et succincte, jamais sexy. Insistez sur le fait que vous ne recherchez rien de particulier ce soir. Madame, si une main s'aventure sur votre cuisse, restez parfaitement immobile. Laissez votre interlocuteur la retirer naturellement. S'il ne comprend pas, écartez-vous (pas vos jambes :-) doucement. Ne vous inquiétez pas, ils comprendront, et prendront congé sans rancune. Si d'aventure quelqu'un était assez indélicat pour insister encore, levez-vous pour vous éloigner si besoin est. Les gens qui enfreignent à ce point les règles de bienséance ne tarderont pas à être raccompagné à la sortie par le personnel.
Quand vous dites non, dites-le gentiment mais clairement. Masquer son refus par "Pas maintenant !" sera traduit par "Maintenant, non, mais plus tard, oui.".
Tailler la bavette avec d'autres couples peut être sympathique, enrichissant et rassurant, même vous ne désirez pas aller plus loin. Débutants esseulés sur une banquette, le fait d'être approchés par un autre couple vous donnera une impression d'inclusion, une contenance. Discuter de libertinage à bâtons rompus est très fédérateur. Qui sait, selon la richesse des échanges, la tournure de la conversation ; vos a priori peuvent s'évaporer, une envie de se "rapprocher" de ceux à qui, initialement, vous plaisiez, nous vous le rappelons.
En contexte partagiste, il se trouve que Madame s'intéressant "prioritairement" à Madame (même si elle n'est pas bi : c'est une approche plus sociale que sexuelle), est souvent la meilleure entrée en matière. Les hommes étant naturellement plus empressés que les femmes. Il s'agit de laisser ces dernières définir le rythme de l'approche.
Analysons les autres cas de figure :
Dès que Madame s'intéresse à Madame, les hommes se doivent d'être polis, francs et joviaux l'un envers l'autre, afin de faire passer le message
Gardez une légère distance pour que cette sympathie ne soit pas confondue avec des avances qui compromettraient la suite des événements, si l'un des deux (ou les deux) hommes n'est pas bisexuel.
Il peut arriver que des groupes libertins arrivent ensemble et demeurent entre eux. Ils sont à l'aise, mais donnent parfois une apparence de "clan hermétique". Ils parlent, rient, boivent et coquinent entre eux sans manifester d'intérêt pour le reste de la clientèle, un peu comme des tablées dans les restaurants.
Il peut être difficile de les approcher ou de s'y intégrer, car certains "membres du groupe" considèrent les tentatives d'approche comme des "intrusions ", pour des raisons qui nous échappent un peu.
Ainsi, vous comprendrez qu'il vaut mieux faire partie d'un groupe que vouloir approcher un groupe existant.
Tous les clubs libertins sont pourvus de petites pièces destinées à coquiner, à deux, trois, quatre ou plus selon leur taille. Certaines discothèques (comme le Nymphéa) proposent plutôt des chambres à thèmes (Avec lit à baldaquin, fluo, tout en bois, ...)
Ces cabines/chambres concluent souvent un jeu de séduction commencé ailleurs (qu'il s'agisse de discothèque ou de sauna) : vous avez rencontré un couple vers la piste de danse, dans le hammam, au bar, ou dans le jacuzzi, ou peut-être avez vous retrouvé des libertin(e)s que vous connaissiez déjà... Il est naturel de leur proposer de coquiner dans un de ces coins-câlins. Après cette séance canaille, rien ne vous empêche d'enclencher un autre jeu de séduction avec d'autres personnes ?
Selon les endroits, ces cabines sont plus ou moins nombreuses, et peuvent accueillir de deux à huit personnes environ. Elles sont souvent peu éclairées, ferment parfois à clé et peuvent comporter des orifices dans leurs cloisons, permettant de voir, de passer une main... ou autre chose (On appelle ça des "Glory Holes")
Selon les cas, ces cabines incluent un ou plusieurs matelas de plastique, parfois recouverts de tissu, elles sont généralement nanties d'un distributeur de serviettes en papier, d'une poubelle à préservatifs, d'un écran de télévision où se diffusent des films pornographiques, et d'un haut parleur qui distille de la musique d'ambiance.
Certaines pièces ne comportant pas de poubelle, vous pouvez tomber sur un préservatif usagé à même le sol par un indélicat ! Messieurs, c'est la plus sûre manière de faire fuir vos compagnes, qui ne tarderont pas à dénoncer le "manque d'hygiène" !
Choisissez une cabine fermant à clé si la présence de voyeurs vous gêne. Ces pièces qui ferment à clé servent malheureusement parfois de "planque" aux passeportes. N'hésitez pas à les dénoncer au personnel, car ce sont autant de cabines inutilisables !
Peut-on se joindre à des couples en action dans une cabine ?
Si la porte est fermée (pas forcément à clé), il est évident que les occupants désirent rester seuls.
S'ils ont laissé la porte entrouverte, c'est qu'ils désirent être vus, regardés. Mais ont-ils envie de plus ?
Si la porte est grande ouverte, peut-être désirent-ils être rejoints ?
Vous pouvez tenter de croiser le regard d'une des personnes présentes, et de déceler une marque d'invitation, mais eux-mêmes savent-ils s'ils ont envie d'être rejoints ? Comme toujours en matière de séduction et de sexualité, cela va dépendre de leur état d'esprit, du vôtre, de votre manière d'approcher... "Audace respectueuse sans empressement" pourrait servir d'adage.
Le thème d'une soirée est en quelque sorte le "ton". Comme par exemple :
Il peut avoir des combinaisons (buffet + spectacle érotique + anniversaire)
Le type d'une soirée détermine QUI y a accès
Il peut-y avoir des déclinaisons, par exemple "couples et trios", "mixte à majorité couples", gang-bang...
Programmation des soirées au BodyX
Ne confondez donc PAS "thème" et "type" : Si vous allez à une soirée "spécial Miss Libertine", c'est un thème, mais cela ne renseigne pas sur le type !
Exemple tiré du BodyX (publicité pour la Saint-Valentin)
Pour une première expérience, vous rendre dans une soirée avec spectacle inclus peut vous donner plus de "contenance", et vous donner l'occasion de focaliser votre attention sur la prestation des acteurs/actrices.
L'excellent site "oukokiner" affiche beaucoup des prochaines soirées libertines de France, avec dates, type et thème.
Lors de soirées "couples", seuls les couples peuvent entrer. Entendez par couple : UN homme accompagné d'UNE femme. Peu importe que vous soyez mariés, concubins ou simples amis.
Les soirées couples sont les plus courues par les partagistes puisque la parité hommes/femmes est respectée. Les femmes seules étant rares, elles sont parfois les bienvenues en soirées couple : certains clubs sont simplement stricts sur le principe, d'autres peuvent craindre qu'une femme soule soit une prostituée.
Certains clubs, comme le BodyX, acceptent dans certaines soirées les couples et les trios (un couple avec une femme ou, le plus souvent, un homme). Ils peuvent également faire entrer un homme seul à chaque couple qui se présente.
Nous n'y sommes jamais allés, nous ne pouvons pas vous en dire plus
Les couples, trios, hommes et femmes sont les bienvenus.
Bien que le libellé "mixte" soit attirant, nous vous déconseillons vivement de vous y rendre si vous débutez. Les hommes sont omniprésents et souvent (o)pressants, mais jamais agressifs ni dangereux. On peut se sentir étouffés par leur surreprésentation.
- Une soirée G.S.P, (Gode Sur Pattes), est une soirée où les hommes seuls sont sélectionnés pour leurs capacités à être courtois et gentlemans. Ils devront impérativement être vêtus de façon élégante (ni jeans ni baskets). Ils sont à la disposition des dames, (et non l'inverse), qui leurs feront savoir, lors de la soirée, qu'elles ne sont pas insensibles à leurs charmes.
Mixte à majorité couples, trios : cette appellation veut à la fois tout et rien dire.
Nous n'avons jamais participé à de telles soirées, nous ne pouvons vous en dire plus. A notre avis, ils essaient d'attirer les couples en leur offrant l'entrée, mais il doit y rester une majorité d'hommes.
Alors que les soirées mixtes sont plutôt réservées aux hétéros, les soirées Mégamixtes accueillent toutes les orientations sexuelles : Bi et homosexuel(le)s, travestis bienvenus.
Nous n'avons jamais participé à une de ces soirées.
Un gang bang, c'est une femme qui coquine avec plein d'hommes (entre quatre ou cinq et plus de vingt), simultanément et/ou à la queue-leu-leu (si nous osons dire...). C'est une déclinaison plus "franche" de la soirée mixte puisque, dans les deux cas, il y a une immense majorité d'hommes.
Bien que ce fantasme reste marginal, plusieurs endroits organisent des soirées gang-bangs (par exemple : le BodyX en organise un jeudi soir par mois).
"Décider d'être un objet sexuel un temps imparti" et être "considérée comme objet sexuel en permanence et malgré soi" sont deux choses qui n'ont absolument rien à voir ! Nous parlons ici de "fantasme", pas de "mode de vie" ! Un gang bang dans lequel la fille serait "forcée", ou dont la composition des hommes est douteuse, n'est plus un gang-bang, mais un délit !
Les candidates trouvent très valorisant d'arriver à exciter et faire jouir trois, cinq, dix ou plus encore d'hommes à elles seules. Le côté "objet sexuel offert" est aussi un puissant aphrodisiaque.
Il existe une variante du gang-bang : le Bukkake. C'est un terme japonais. Le principe est qu'une femme se fasse jouir dans la bouche ou sur son corps par le plus d'hommes possibles.
L'aspect "boucherie", ou "dégradant" du gang bang est subjectif. Les libertines participent à ces soirées par pur plaisir, de leur plein gré et en toute connaissance de cause. Les hommes présents se doivent d'être des gentlemen libertins.
Les gangs bangs sont organisés dans des endroits libertins publics (saunas ou discothèques), ou en soirée privée/semi-privée.
Celles qui se rendent dans ce genre de soirée sont souvent accompagné de leur mari qui fantasme de voir sa femme ainsi prise (candaulisme). Ce dernier vérifiera notamment que tous les hommes enfilent bien un préservatif avant de s'enfiler tout court, et s'enquerra régulièrement du bien-être et du plaisir de leur amie.
L'entrée est quasiment toujours gratuite pour la/les femme(s) et les couples, mais les hommes paient plein tarif.
Il n'existe pas de "gang-bangs inversés" (un homme, plein de femmes), à part dans les films X. La raison est simplissime : l'annonce d'une telle soirée provoquerait immanquablement un raz-de-marée d'hommes... Et presque aucune femme. Du coup, le "reverse gang-bang" se muerait systématiquement en "gang-Bang classique"
Quoique... Beaucoup de libertines sont extrêmement ludiques et joueuses. Lisez plutôt :
Peut-être existe-t-il des discothèques Gay libertines, mais nous n'en connaissons pas.
Notre régionale : Il y a deux établissements sur Genève qui organisent des soirées couples : "Les Bains de l'Est", le dernier samedi du mois, et le "Sauna des Sources", le 3ème samedi du mois depuis 2016.
Je ne connais pas encore le Sauna des Sources. Aux Bains de l'Est, l'ambiance y est très sympa, et lors de cet événement, il y a une pièce "mousse"; ou on peut se frotter les uns contre les autres dans une mousse onctueuse.
Comme les saunas sont le terrain privilégié des gays, certains habitués d'entre eux peuvent s'intégrer dans les soirées mixtes, voire couples.
Les clubs non conformistes respectent une logique commerciale et sont tiraillés entre l'intérêt à court et à long terme. Les hommes seuls (lorsqu'ils sont acceptés) doivent s'acquitter d'un prix d'entrée supérieur aux couples et aux femmes seules.
A court terme, ils ont intérêt à accepter un maximum de monde dans des soirées mixtes, dont tous les hommes. A moyen/long terme, par contre, les libertins vont se détourner des clubs qui recourent à cette pratique peu scrupuleuse (car la qualité de la clientèle va s'en ressentir immédiatement) et se tourneront alors vers les clubs plus respectueux de la parité et de la qualité de la clientèle.
Nous avons discuté avec deux responsables de saunas qui nous ont avoué les sommes colossales qu'ils perdent à préférer la qualité à la quantité. Lorsque "Les Bains de l'Est" organise sa soirée couple bimestrielle, leur chiffre d'affaire est incomparablement plus faible que lors qu'ils organisent des soirées purement gay ! Ce n'est pas la loi qui les y oblige, mais un simple désir de diversifier leur clientèle.
La tentation de ces clubs à moins filtrer leur clientèle est forte, ce qui engendre parfois une petite disparité hommes/femmes en soirées couples.
A part le samedi, les soirs sont plus vides, y compris le vendredi. C'est pourquoi, une majorité des soirées mixtes sont organisées les autres jours que le samedi, pour tenter de "fidéliser" la clientèle (si j'ose dire).
Il s'agit ici de vrais couples, mais, manifestement, Madame (parfois Monsieur) n'a aucune envie d'être là. Il ou elle s'est laissé traîner "de force de persuasion", mais n'a qu'une envie : s'éclipser !
Vous ne les reconnaîtrez pas du premier coup d'oeil : certain(e)s peuvent se persuader d'être heureux/heureuse d'être là, au point de se laisser quelque peu faire, mais ils/elles ne pourront pas donner le change bien longtemps.
Mesdames, n'accompagnez pas votre homme dans un endroit libertin si vous n'en éprouvez que du dégoût !
Car ce faisant, vous ne vous respectez pas vous-même, mais vous ne respectez pas les autres couples ! Votre mari risque de se comporter en "homme seul", voire en "chien fou", nuisant ainsi l'ambiance générale et à votre couple.
Il ne faut surtout jamais faire l'amalgame "club libertin/bordel" !
Beaucoup d'hommes seuls voudraient s'immiscer dans les soirées couples, mais ça ne leur est pas permis. Les moins scrupuleux font appel à des accompagnatrices. Ce ne sont pas forcément des prostituées, mais des femmes qui se font payer pour accompagner les hommes seuls.
On appelle ces femmes "passeports" ou "passeportes".
Cette pratique malhonnête nuit évidemment à la bonne ambiance !
Certaines passeportes sont facilement identifiables : elles restent au bar, voire s'isolent dans une pièce qui ferme à clé. Leur "client" est aussi reconnaissable car il rôde seul et tente de se mêler aux couples.
Lorsqu'un homme seul vous approche dans une soirée couple, vous êtes légitimement en droit de l'éconduire, ou de demander où se trouve sa compagne. S'il vous répond qu'elle est fatiguée, qu'elle est au bar, aux toilettes ou sous la douche, ou qu'elle arrive plus tard, les chances sont énormes pour que vous ne voyiez jamais la couleur de son string !
Soit :
Schéma classique : l'accompagnatrice est une jeune (parfois belle) prostituée (parfois occasionnelle), elle déambule avec son client à la recherche de couples, et les approche facilement grâce à sa plastique et son culot, suivie de son client, en retrait. Elle met rapidement son client en contact avec le couple, et reste passive à côté, voire s'éclipse discrètement sous n'importe quel prétexte, assurant de son retour immédiat. Vous allez l'attendre longtemps !
Parfois, le "contrat" est différent : la prostituée est payée pour rester avec son client, et jouer le jeu jusqu'au bout. Le problème est que la motivation de la fille est quasiment toujours financière, uniquement ! Nous sommes alors bien loin de l'esprit libertin !
Quelques indices doivent vous mettre la "puce à l'oreille". Si le couple que vous rencontrez a au moins trois points (ou plus) correspondants dans la liste suivante, les chances qu'il s'agisse d'une prostituée et de son client sont considérables :
Nous nous sommes plaint un soir à la direction du New-Relax, du grand nombre de prostituées qu'il y avait dans leur club, en dépit de l'écriteau très explicite à l'entrée : "Prostitution strictement interdite". Le problème vient du fait que les clients paient leur accompagnatrices AVANT d'entrer. Du coup, les responsables ne peuvent faire autrement que de les considérer comme des couples "normaux".
Les femmes débutantes qui entrent dans un club libertin sont très curieuses, gourmandes, friandes d'images, de situations, et s'intègrent petit à petit dans l'ambiance.
A contrario, certains hommes débutants se comportent en "chiens fous". Imaginez ces chiens qui courent partout, sautent sur tout ce qui bouge, renversent tout avec leur queue, et qui sont très énervants de par leur attitude, même s'ils manifestent juste leur joie.
Ces hommes ont l'impression d'entrer dans la "caverne d'Ali Baba". Ils sont éberlués du spectacle offert, et croient avoir l'autorisation de butiner de fleur en fleur sans demander l'avis de quiconque, oubliant jusqu'à la présence de leur femme. Ils se font généralement éconduire de plus en plus vertement, avant de se faire virer illico presto de l'établissement.
Monsieur, si vous vous apprêtez à pénétrer pour la première fois dans une de ces antres libertins, faites votre possible pour conserver un flegme british.
Horrible expression, n'est-ce pas, Monsieur ?
Pauvre de nous les hommes lorsque notre érection rigide et fière se mue en guimauve mollassonne sans rien pouvoir y faire !
Egarer son érection de temps à autre est normal, humain, et bien toléré. Si c'est systématique, il faudra se remettre à la cruelle évidence : les femmes ne vont pas vraiment apprécier.
Voir la section "Peur de ne pas bander" pour plus de détails.
Les saunas non conformistes devraient plutôt s'intituler "spa", car ce sont de véritables complexes de loisirs et pas seulement de simples saunas.
Sans parler de sexe, fréquenter ce genre d'établissement est agréable et relaxant.
Un avantage non négligeable est que les vêtements sexys et le maquillage sont inutiles (A part un éventuel léger maquillage water-proof)
L'entrée est parfois précédée d'un "sas de sécurité", par lequel le personnel vous laissera entrer si vous semblez bien être un couple partagiste. Une fois le prix d'entrée acquitté, on vous remettra alors :
Vous pourrez souvent laisser vos objets de valeur à l'entrée, dans un coffre surveillé. Vous vous dirigerez vers les vestiaires (toujours mixtes), vous déshabillerez complètement, et vous attacherez la serviette autour de vous (nul endroit pour ranger vos préservatifs. A quand les serviettes de saunas pourvus d'une poche ?). Certains endroits, comme l'Oxygène, à Annecy, proposent la location d'un peignoir.
Cette serviette a plusieurs utilités :
Ainsi spartiatement vêtus, vous pourrez marquer une étape au bar, le temps de vous mettre dans le bain, si j'ose dire. Après un premier verre, baladez-vous donc main dans la main, à la découverte de tous les recoins.
Outre le bar, un sauna libertin abrite typiquement :
Selon les endroits, vous pourrez trouver plus spécifiquement :
Pour passer d'un endroit à l'autre, il faut parfois se faufiler dans des couloirs assez serrés. Ces passages plus étroits vous "obligent" à frôler les gens que vous croisez... Qui a peur d'une caresse volée ?
De tous les contextes libertins, le sauna est souvent celui où l'approche est la plus directe et physique. Le déclic est assez facile à trouver, et la serviette facile à retirer.
Outre les aménagements standards (cabines, hammam, douches, vestiaires, etc.), les clubs libertins offrent quelques aménagements intéressants qui les rendent uniques. Par exemple :
Le bar du sauna est l'endroit le plus sage, le plus social. On s'y parle, on s'y sourit, on se jauge. Il ne s'y passe (généralement) rien de torride.
Si une femme seule se trouve au bar, c'est peut-être une libertine, mais il peut s'agir d'une passeporte ou d'une femme lâchement abandonnée par son compagnon pour coquiner seul quelque part dans le complexe.
Si des hommes seuls se trouvent au bar... c'est que vous êtes dans une soirée mixte, et non pas couple ! S'il n'y a carrément pas de femme, c'est que vous êtes dans une soirée... gay ! Il peut arriver que Madame coquine seule alors que son homme attend au bar, mais c'est assez rare.
En fin de soirée, ou après une séance torride, le bar est l'endroit idéal pour faire un break et boire quelque chose de frais. Après avoir coquiné avec un autre couple, le bar permet de mieux se connaître (c'est le monde à l'envers :-). Libertinage, aspect social et amitié font très bon ménage.
Le sauna en lui même n'a rien de particulièrement érotique. Il y a les bancs de bois, le sablier, les pierres que l'on peut arroser, le thermomètre...
Il nous arrive souvent de faire un sauna dans la soirée lorsque nous voulons nous retrouver à deux, simplement pour parler.
Humide et fort peu éclairé (attention à ne pas glisser, ni trébucher dans les jambes) ce nuage de vapeur chaude semble complètement obscur en attendant que les yeux s'habituent (on a l'impression qu'il n'y a personne). La première sensation de "suffocation" est rapidement remplacée par une agréable sensation de "dégagement des bronches".
L'aspect flou des personnes présentes rend une impression érotique très soft. Au toucher, les corps sont agréablement humides, chauds et glissants.
Aussi pointilleux soit-on sur l'hygiène, la multiplication des corps qui s'entremêlent génère une fragrance, qui peut être excitante ou gênante selon les individus. La vapeur parfois aromatisée à l'eucalyptus annihile complètement ce paramètre olfactif.
Cette chaleur humide est difficilement supportable pendant une longue période. Ne comptez pas trop y rester plus de dix ou quinze minutes, mais c'est suffisant pour échanger quelques caresses, manuelles ou buccales... voire plus si affinités.
L'usage veut que vous entriez en tenue d'Adam et Eve dans le hammam. Cette habitude est discutable, car si vous (surtout Madame) vous asseyez là où quelqu'un d'autre était posé, on ne peut pas exclure un transfert de germes. Dans les bains turcs non libertins, il y a souvent un tuyau d'arrosage pour rincer les bancs, mais dans les endroits coquins, nous n'en avons bizarrement pas souvent vus... Une sage précaution consisterait à y emmener sa serviette, mais elle sera ensuite détrempée.
Ceci dit, dans tout sauna libertin digne de ce nom, des serviettes neuves sont à votre disposition gratuitement (souvent vers les vestiaires, ou à l'entrée)
Le jacuzzi est souvent l'une des premières choses qu'on a envie d'essayer !
Malheureusement il n'accueille qu'un petit nombre de personnes (entre quatre et huit généralement), que l'on ne peut dépasser, sous peine de débordement.
On ne voit que la partie du corps qui dépasse de l'eau. Il peut ainsi y avoir de subtils jeux de regards, et les mains peuvent s'aventurer sur les corps dans la plus absolue discrétion... Si Madame n'apprécie pas la caresse, elle peut repousser doucement la main sans que personne ne se doute de quoi que ce soit.
Les bulles cessent d'elles-mêmes toutes les quelques minutes, rendant à l'eau sa transparence... Quelqu'un se précipite alors sur le bouton de remise en marche afin de recouvrer l'anonymat de l'eau tiède et bouillonnante.
Ne pas respecter ces principes évidents créeront une petite mousse suspecte à la surface de l'eau, qui, vous en conviendrez, n'est ragoûtante pour personne !
N'y restez pas trop longtemps, car les produits désinfectants peuvent piquer, et rougir les yeux. Par ailleurs, un bain trop prolongé ridera la paume de vos mains, les rendant ainsi désagréable au toucher.
La black-room se traduit littéralement par "pièce noire". Le principe est simple : ne pas voir qui s'y trouve. Certaines personnes font des rêves érotiques dans lesquels ils font l'amour avec des partenaires sans visage : Voici une occasion de le concrétiser...
Back (derrière) et Black (noir) ne sont pas synonymes, et pourtant, sur le web, on trouve énormément le terme Back Room pour désigner ces endroits obscurs.
En réalité, ce sont de petits labyrinthes plutôt que des cabines (s'il s'agissait d'une simple pièce fermée, chaque fois que quelqu'un l'ouvre, la lumière qui en profite pour s'infiltrer dévoilerait les participants). Les circonvolutions permettent de se croiser, se frôler... "accidentellement" et de se plonger graduellement jusque dans l'obscurité pratiquement totale. L'aménagement est assez dépouillé (parfois des matelas, parfois un banc). Fellations, caresses et baisers seront souvent les seules activités praticables.
Cette obscurité est très prisée par les gays. Le milieu partagiste hétéro est plus mitigé. Les femmes peuvent être gênées par l'approche trop directe des hommes qui égarent leur savoir-vivre dans le noir. Les plus cavaliers forcent un peu la main de leur compagne pour qu'elle les y accompagne. Elle se sentira mal à l'aise et tentera de se positionner de manière à ce qu'on ne puisse pas la toucher, ce qui n'engendre pas l'ambiance érotique escomptée, bien au contraire !
Il n'y a jamais plus de femmes que d'hommes dans ces labyrinthes (au mieux, c'est la parité). Inutile de préciser la surpopulation masculine lors de soirées mixtes.
Les hommes bisexuels, ou les hétéros qui fantasment en cachette de vivre l'expérience de "toucher un homme" sans que personne ne le sache, trouveront là une opportunité en or.
Est-ce gravissime ? Rien ne vous oblige à sortir de la black-room en même temps que les autres, afin de conserver le mystère.
On n'y parle pas, ou peu, ce qui augmente l'effet, le fantasme de surprise : Qui donc est là ? Quels sont ces corps ?
Si personne ne se trouve dans la black-room lorsque vous y entrez, ne fuyez pas. Attendez quelques minutes... Si tout le monde s'en va quand le labyrinthe est vide, il risque de le rester. Le monde attire le monde !
On se devine dans une semi pénombre, mais une partie des corps est caché dans la mousse. La mousse paraît froide quand on y pénètre, mais on s'y acclimate très facilement. Cette promiscuité glissante est moins effrayante que la black room pour la libertine débutante. Chaque fois que je me suis approché d'une fille dans ce contexte, elle a fini par se retourner, pour "identifier" mon visage, ce qui la rassurait. Cette salle plait généralement aux deux sexes, l'ambiance est agréable et sensuelle ! On y parle, on y plaisante.
Les caresses prodiguées dans la mousse sont douces et ne "crochent" pas à cause de la transpiration par exemple. C'est d'ailleurs la seule activité réellement possible (on ne peut s'y coucher, ni même s'y mettre à genoux sans étouffer)
A noter que, cachés sous la mousse, une copine m'a rapporté que beaucoup d'hommes maintiennent une très ferme érection, mais il n'est pas rare que celle-ci fonde comme neige au soleil dans un contexte moins discret (un coin-câlin par exemple).
Bien que la mousse soit étudiée pour être la plus douce possible, elle peut piquer les yeux à la longue.
Les discothèques libertines ressemblent aux discothèques classiques. A l'entrée, il sera indiqué "pour un public non conformiste", et s'il vous reste des doutes, le personnel d'accueil se chargera de vous le rappeler, car il peut arriver que des fêtards s'y égarent accidentellement. Imaginez leur surprise, une fois à l'intérieur !
Pour entrer sans encombre, Monsieur, évitez le jean et les baskets. Madame, portez une jupe courte. Et bien sûr, soyez en couple s'il s'agit d'une soirée couples.
Vous pourrez laisser votre manteau au vestiaire. Madame pourra laisser également son sac à main et confiera quelques petites choses indispensables, comme son rouge à lèvres ou ses mouchoirs à Monsieur car, le plus souvent, sa tenue ne sera pas pourvue de poches.
Vous vous dirigerez ensuite vers la piste de danse et le bar. Si vous arrivez assez tôt (22-23h), vous verrez un peu de monde au bar et dans les fauteuils, agglomérés en "petits coins". Arriver tôt vous permettra de vous installer confortablement à une table libre, de préférence face à l'entrée, afin de voir les gens arriver petit à petit.
La discothèque libertine se décline habituellement en trois parties :
En général, les gens arrivent petit à petit, entre vingt-deux heures et minuit. Certains habitués squatteront le bar. Vers minuit-une heure, l'ambiance chauffe, les couples se sont approchés sur la piste de danse, ou de table en table. Ils se dirigent souvent presque tous en même temps, dans les coins-câlins. Même si vous n'avez pas lié contact, dirigez-vous vers les cabines, c'est là que la fête des sens bat son plein.
Lorsque les ébats se terminent, les coins-câlins se vident et la majorité des couples retourne autour de la piste de danse. Il peut y avoir, comme cela, plusieurs "vagues" de couples qui oscillent entre les coins-câlins et l'espace discothèque.
Des comportements tels que danser nu(e) au milieu de la piste, "choquants" en début de soirée, sont considérés comme "normaux" après la première "vague de câlins".
Discothèque/club classique | Discothèque/club non-conformiste (échangiste) |
A l'entrée |
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Si c'est une boîte à la mode, un samedi soir, vous risquez de vous faire refuser l'entrée à moins de connaître du monde, d'être habitué, célèbre ou une gravure de mode. On apercevra des jeunes hommes et femmes célibataires, en quantité équivalente. Certains clubs affichent même un taux supérieur de femmes. L'entrée est parfois gratuite, parfois payante. Il s'agira le plus souvent d'un prix d'entrée comprenant une ou deux consommations. |
A l'entrée de soirées couples, les hommes seuls sont refusés, ainsi que les couples qui se sont trompés d'endroit. Sont refusés les gens qui ont posé des problèmes précédemment, les hommes en jean-baskets, les femmes en pantalon. Dans les soirées couples, on ne rencontrera pratiquement que des couples. En soirée mixte, il y aura beaucoup plus d'hommes seuls que de femmes. L'entrée est toujours payante pour les hommes, souvent pour les couples, souvent gratuite pour les femmes. Le prix d'entrée est fréquemment précisé "par couple", et comprend une ou deux consommations, buffet inclus le cas échéant. |
Aménagements |
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Un bar, une piste de danse, des fauteuils et des tables, des banquettes, un DJ, des toilettes, ... |
Les aménagements sont les mêmes, à la différence de la 2ème partie de la discothèque composée de coins câlins. |
Sécurité, déontologie, service d'ordre, tensions et bagarres |
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Les tensions et les bagarres sont dues à des jeux de pouvoir entre mecs, frustrations, abus d'alcool, jalousie entre hommes et femmes. Les vigiles ont du pain sur la planche. |
Nous avons assisté à des engueulades au sein même de couples, mais jamais de bagarres ou de provocation générale. Ce sont des affaires de jalousie mal gérée qui sont ici une source potentielle de tensions. Les gens qui se comportent agressivement, ou se moquent ouvertement du public présents seront évacués avec tact et fermeté par le personnel. |
Tenue de soirée |
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Les filles sont souvent sexy, en tout cas élégantes pour la plupart. Beaucoup seront en pantalon. Les hommes sont souvent/parfois soignés, à la mode. Ceux qui ne font pas d'effort vestimentaire risquent d'être refusés d'entrée. |
Les filles sont toutes extrêmement sexy, à la limite de l'indécence (certain(e)s diront "vulgaire"). Le pantalon leur est vivement déconseillé, voire interdit. Les hommes sont habillés de manière très classique, sans fioriture. On peut reprocher à beaucoup d'entre eux le manque d'originalité vestimentaire, qui confine parois à un certain laisser-aller. |
Moyenne d'âge |
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18 - 25 ans. |
35 - 60 ans. |
Sac à main |
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Les dames gardent leur sac près d'elles, et le font garder comme elles peuvent par les copains-copines environnants lorsqu'elles vont danser. |
Elles le laissent la plupart du temps à l'entrée avec leur veste. |
Musique |
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La musique est assourdissante, au point de rendre le dialogue impossible sans utiliser le langage des signes. Ce sera souvent une musique actuelle. |
La musique est moins forte. Il y en a pour tous les goûts, vu la tranche d'âge plus large et plus élevée. |
Alcool |
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L'alcool coule à flot. Malgré les campagnes de prévention, sa consommation est bien vue, voire encouragée. C'est souvent un signe "d'intégration à la soirée". L'aspect désinhibiteur de l'alcool explique son excès, surtout dans un milieu composé de jeunes gens intimidés par l'autre sexe. |
L'alcool est a disposition mais se consomme avec beaucoup de modération, car ses effets secondaires risquent de faire capoter la soirée. Certains clubs ne proposent que du champagne ou des alcools forts à l'exclusion de vin ou de bière. L'aspect social et désinhibiteur est nettement atténué dans le cadre libertin, âge/maturité aidant. |
Fantasmes |
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Lorsqu'on fantasme sur quelqu'un, le fantasme reste parfois/(très)souvent à l'état de fantasme. | les chances de concrétiser dans l'endroit même existent bel et bien. Nous déplorons le fait que les hommes ne savent pas se mettre si bien en valeur que les femmes, ce qui empêche quelque peu les femmes de fantasmer autant qu'elles le voudraient. |
Considération de l'autre sexe |
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Beaucoup d'hommes scrutent les femmes comme du gibier potentiel : ils les croient être là uniquement pour se faire tirer. Garçons et filles se méprennent souvent sur l'intention de l'autre sexe : les garçons sont souvent persuadés que les filles viennent là dans un but coquin ! En réalité, elles s'habillent sexy pour se plaire à elles mêmes sans arrière-pensée, et dansent pour le plaisir de danser. Bien entendu, si un mec leur plaît et l'approche avec habileté et tact, elle se laissera faire, mais ne l'aura souvent pas prémédité. Un jeu de dupes perpétuel s'articule. La déception, l'incompréhension et l'amertume des un(e)s et des autres en sont le lot. |
Les couples sont sur un pied d'égalité. Tout le monde est chasseur, tout le monde est gibier. S'il était vrai que les filles fréquentent les discothèques non-libertines dans un but coquin, les soirées mixtes libertines regorgeraient de filles célibataires. Ici, point d'ambiguïté ! le but est affiché, le jeu est franc et honnête : Sexualité libre ! Il est possible de fréquenter les clubs libertins sans intention de coquiner, mais quel est l'intérêt ? Dans les soirées mixtes, on reproche aux hommes leur attitude trop insistante. |
Possibilités de coquiner |
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Lorsqu'un garçon et une fille désirent coucher ensemble, il leur faudra se débrouiller avec les moyens du bord : les toilettes, un coin sombre, la nature environnante, la voiture, chez l'un ou chez l'autre... Rien n'est prévu, tout s'improvise. On peut se sentir dépité face à ce paradoxe O combien frustrant : l'ambiance est savamment étudiée pour séduire et exciter tout le monde sans que rien n'aide à concrétiser les envies ! Le comble : Beaucoup de discothèques disposent même des distributeurs de préservatifs, sans permettre ouvertement de les utiliser à proximité. |
Ici, personne ne se verra reprocher ses envies coquines, bien au contraire. L'approche peut commencer sur la piste de danse, et aucun vigile ne viendra vous ennuyer si votre comportement devient "indécent". Vous pouvez proposer de conclure la danse horizontalement, dans une des multiples pièces prévues à cet effet. Ce n'est pas parce que tout est permis que tout VOUS est permis ! |
Coût de la soirée |
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Au cours de la soirée, votre portefeuille rétrécit au fur et à mesure que votre taux d'alcool augmente. Les gens vous paraîtront de plus en plus beaux, mais rien ne prouve que vous aurez l'autorisation de les approcher plus pour autant. | La consommation d'alcool étant plus modérée que dans une discothèque classique, vous boirez surtout pour compenser la transpiration générée par vos ébats (un peu pour vous désinhiber). |
A la sortie |
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A la sortie, il n'est pas rare de se retrouver bourré, énervé, frustré et démoralisé pour peu qu'on ne soit pas taillé comme un top-model, ou qu'on ait été décidément trop timide et/ou maladroit(e). Rendez-vous sur les sites web de jardinage pour refourguer les râteaux que vous vous êtes pris. |
On quittera les lieux la plupart du temps détendu, apaisé, sobre, serein et fatigué, car l'assouvissement sexuel a été au rendez-vous dans la majorité des circonstances. Les cas d'énervement ou de frustration sont liés à une jalousie mal gérée, une approche très maladroite, inadaptée, voire une timidité maladive. A contrario, on peut regretter d'avoir consenti à un rapport pas vraiment désiré. |
Les associations ont pour but de rassembler les couples libertins "de qualité" à l'occasion d'événements coquins plus ou moins réguliers.
Les associations privilégient la convivialité et ne trient pas leurs membres sur des critères physiques, mais fonctionnent le plus souvent par "parrainage".
Une fois inscrits, si vous le désirez, vous serez régulièrement conviés à leurs événements et rassemblements par e-mail. Ils organisent leurs soirées chez les uns ou les autres disposants d'une grande maison, ou se regroupent dans un club libertin acceptant d'être réservé pour l'occasion.
Financièrement, il vous sera souvent demandé une cotisation, ainsi qu'un droit d'entrée modique à chacune de leur soirée.
Les membres sont souvent des couples légitimes entre quarante et soixante ans (environ), échangistes et expérimentés. De plus, les membres finissent par se (re)connaître, et l'ambiance surchauffe très rapidement. Attendez peut-être d'avoir un peu de bouteille (quelques mois) de libertinage concluant avant d'adhérer à une telle association.
Association libertine franco-suisse (les deux Savoie, Isère, Rhône, Ain, Suisse Romande), créée en 1997 par un certain Olivier. L'association est représentée sur le web depuis juin 1998. En 2002, le Cercle annonçait plus de 600 annonces de couples, et 4'000 visites quotidiennes.
Le principe du Cercle est d'organiser des soirées et de publier sur internet les profils des couples inscrits, afin de savoir qui viendra et combien de personnes seront présentes. Ils ont ainsi une meilleure vue d'ensemble de l'événement, ce qui permet d'éviter la rencontre avec tel couple, ou au contraire, être alléché par la présence de tel autre.
Aucune annonce ne peut être insérée sur le site sans qu'Olivier n'ait eu Madame au téléphone, ce qui améliore la crédibilité de l'association.
Nous ne pouvons pas vous en dire plus car nous n'avons jamais participé à l'une de leur sorties.
Il s'agit d'une association basée à St-Imier (Isère), regroupant une cinquantaine de couples. Ils organisent régulièrement des soirées semi-privées L'ambiance est excellente (nous avons testé).
Il existe des agences de voyages spécialisées dans les vacances libertines. "LifeStyle Tours and Travel" par exemple. Vous pourrez réserver des chambres dans des hôtels en Jamaïque, à Mexico, et même des croisières libertines.
Ce site se propose même de faciliter les rencontres des couples coquins voyageant en ... camping-car.
Au sud de la France, le Cap d'Agde est une station balnéaire de la commune française d'Agde (Hérault) construite au pied d'un ancien volcan, le mont Saint-Loup.
Surnommé "Le Cap" par les habitués, C'est le plus grand site libertin d'Europe, et se situe dans le sud de la France. Cet espace de sable fin en bord de mer est le paradis des naturistes.
Sa population touristique est composée de partagistes/naturistes qui ne font pas toujours bon ménage, car les naturistes y viennent parfois avec leurs enfants.
En 1998, les autorités interdirent toute manifestation sexuelle en public, et la région fut confrontée à la fuite inéluctable de la manne financière de ces touristes libertins. La multisexualité y est aujourd'hui "tolérée". Il y a même des hôtels réservés aux gays et lesbiennes.
La partie "naturiste-officielle / échangiste-officieuse" est en fait une fraction du Cap D'Agde dans laquelle il n'est pas possible de s'égarer accidentellement. En effet, à l'entrée se trouve une guérite : vous devrez vous y arrêter pour décliner votre identité et vous acquitter d'un droit d'entrée (modique). Il vous sera remis une carte qui vous permettra d'aller et venir librement dans cette zone.
Nous avojns passé une semaine là-bas, et nous racontons tout en détail sur cette page.
Ce blog donne quelques conseils intéressants aux débutants qui désireraient y passer un week-end ou une semaine.
Genève, surnommée "cité de Calvin", est une ville très conservatrice, indigente au niveau du partagisme. Les rares projets de clubs échangistes font pousser des cris d'orfraie à des bataillons de bien-pensants qui estiment que l'échangisme n'est pas une pratique tolérable. Il semblerait qu'au Quai du Seujet (centre ville), une boîte partagiste ait vu le jour (la nuit :-) pendant un certain temps (juste à côté du Loft), mais l'endroit est maintenant fermé.
Un projet de club partagiste vers Satigny (campagne de Genève) a été également tué dans l'oeuf voici quelques années. Les prétextes pour empêcher l'ouverture de tels lieux ne manquent pas : excès de bruit, danger pour les enfants, sécurité routière, etc.
Les deux seuls clubs non conformistes acceptant les femmes/couples sont "Le Sauna des Avanchets", et les "Bains de l'Est". Ce sont des saunas gays qui acceptent parfois les femmes. Au sauna des Avanchets, seules des soirées mixtes permettent aux couples et aux femmes de venir. Les bains de l'Est organisent pour leur part des soirées mixtes, et, une fois tous les deux mois, une soirée "couples".
Par contre, vous trouverez - principalement aux Pâquis (près de la gare) - des prostituées (2700 travailleurs/euses du sexe à Genève en 2009), des sex-shops, des bars à champagne et boîtes à strip-teases. Les journaux locaux ouvrent aussi leurs annonces aux prostituées sous le terme hypocrite "massage/détente". Des endroits (sages) destinés aux lesbiennes et aux homosexuels existent également.
Les partagistes genevois se rabattent sur le canton de Vaud, ou en France voisine, lorsqu'ils veulent sortir en club.
Voici une carte de France des départements relativement proches de Genève :
A Lyon, il semblerait que la vie libertine soit fort développée (150 KM de Genève)
Voici une carte de France représentant les différentes densités de population partagiste :
Les zones les plus foncées correspondent aux zones les plus denses en population partagiste.